Predictive factors for long-term mortality in miscellaneous cardiogenic shock: Protective role of beta-blockers at admission - 03/12/19
Facteurs prédictifs de mortalité à long terme dans le choc cardiogénique toutes étiologies confondues : rôle protecteur des bêtabloquants à l’admission
Graphical abstract |
Summary |
Background |
Despite advances in intensive care medicine, management of cardiogenic shock (CS) remains difficult and imperfect, with high mortality rates, regardless of aetiology. Predictive data regarding long-term mortality rates in patients presenting CS are sparse.
Aim |
To describe prognostic factors for long-term mortality in CS of different aetiologies.
Methods |
Two hundred and seventy-five patients with CS admitted to our tertiary centre between January 2013 and December 2014 were reviewed retrospectively. Mortality was recorded in December 2016. A Cox proportional-hazards model was used to determine predictors of long-term mortality.
Results |
Most patients were male (72.7%), with an average age of 64±16 years and a history of cardiomyopathy (63.5%), mainly ischaemic (42.3%). Leading causes of CS were myocardial infarction (35.3%), decompensated heart failure (34.2%) and cardiac arrest (20.7%). Long-term mortality was 62.5%. After multivariable analysis, previous use of beta-blockers (hazard ratio [HR] 0.61, 95% confidence interval [CI] 0.41–0.89; P=0.02) and coronary angiography exploration at admission (HR 0.57, 95% CI 0.38–0.86; P=0.02) were associated with a lower risk of long-term mortality. Conversely, age (HR 1.02 per year, 95% CI 1.01–1.04; P<0.001), catecholamine support (HR 1.45 for each additional agent, 95% CI 1.20–1.75; P<0.001) and renal replacement therapy (HR 1.66, 95% CI 1.09–2.55; P=0.02) were associated with an increased risk of long-term mortality.
Conclusions |
Long-term mortality rates in CS remain high, reaching 60% at 1-year follow-up. Previous use of beta-blockers and coronary angiography exploration at admission were associated with better long-term survival, while age, renal replacement therapy and the use of catecholamines appeared to worsen the prognosis, and should lead to intensification of CS management.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Contexte |
Malgré les progrès médicaux récents, la mortalité du choc cardiogénique (CC) reste élevée quelle qu’en soit l’étiologie.
But |
Décrire les facteurs prédictifs de mortalité à long terme (LT) du CC toutes causes confondues.
Méthodes |
Au total, 275 patients en CC admis entre 01/2013 et 12/2014 ont été rétrospectivement inclus. La mortalité a été recueillie en décembre 2016. Un modèle de risque proportionnel de Cox a été utilisé pour déterminer les variables indépendamment corrélées à la mortalité à LT.
Résultats |
Cette étude a inclus majoritairement des hommes (72,7 %) d’un âge moyen de 64±16 ans. Les principales causes de CC étaient le syndrome coronaire aigu (35,3 %), la décompensation d’insuffisance cardiaque chronique (34,2 %) et le choc post arrêt cardiaque (20,7 %). La mortalité à LT était de 62,5 %. La prescription antérieure de bêtabloquants (HR 0,62, IC95 % 0,41–0,89 ; p=0,01) et la réalisation initiale d’une angiocoronarographie (HR 0,57, IC95 % 0,38–0,86 ; p=0,007) étaient des facteurs associés à la survie. L’âge (HR 1,02 par an, IC95 % 1,01–1,04 ; p<0,001), le nombre d’amines utilisées (HR 1,45 par unité, IC95 % 1,20–1,75 ; p<0,001) et le recours à l’épuration extra-rénale (hR 1,66, IC95 % 1,09–2,55 ; p=0,02) étaient associés à une surmortalité à LT.
Conclusions |
La mortalité à LT du CC demeure importante et concerne plus de la moitié des patients. La prescription antérieure de bêtabloquants et la réalisation initiale d’une coronarographie sont associées à une meilleure survie à LT alors que l’âge, l’insuffisance rénale et l’utilisation d’amines semblent aggraver le pronostic.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Cardiogenic shock, Prognosis, Mortality
Mots clés : Choc cardiogénique, Pronostic, Mortalité
Abbreviations : ACS, CI, CS, HR, ICCU, MCS
Plan
Vol 112 - N° 12
P. 738-747 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.