To assess the ability of patients with exudative AMD to detect exudative recurrence. Another objective was to assess if self-monitoring, as currently taught, improves this ability.

An observational cross-sectional study was carried out in the ophthalmology center of BeauSoleil clinic in Montpellier between March 1 and April 1 2016. Inclusion criteria were presence of neovascular age related macular degeneration treated with the loading dose of three monthly intravitreal anti-VEGF injections, with at least one injection in the past 12 months and at least one exudative recurrence. All patients underwent a visual acuity measurement with ETDRS charts at 4 meters. A questionnaire assessed familiarity with the Amsler grid and its proper use, performance of and type of self-monitoring at home and the subjective feeling of an exudative recurrence at the visit with a 5-level Likert scale.

A total of 94 eyes of 70 patients were included in this study with 69.0 % women and a median (interquartile range) age of 83 (77–96) years. Among them, 81 % performed regular self-monitoring, mostly with environmental Amsler tests (70 %). Only 63 % of the patients knew of the Amsler grid, among which 52 % used it correctly. Sensitivity (95 % confidence interval, 95 % CI) and specificity (95 % CI) of the subjective sensation of exudative recurrence were 0.32 (0.14-0.55) and 0.85 (0.74-0.92), respectively, for the entire population. Sensitivity (95 % CI) and specificity (95 % CI) were 0.33 (0.13-0.59) and 0.85 (0.74-0.93); 0.25 (0.0063-0.81) and 0.82 (0.48-0.98), respectively, in patients performing and not performing self-monitoring.

Patients’ prediction in wet AMD is insufficient in detecting exudative recurrences, even if regular self-monitoring with Amsler grid or environmental Amsler is performed.

Évaluer la capacité des patients atteints de DMLA exsudative à prédire les récurrences exsudatives. Déterminer si la pratique d’une autosurveillance, telle qu’elle est actuellement conseillée, améliore cette capacité.

Une étude observationnelle et transversale menée au centre ophtalmologique de la clinique Beausoleil entre le 1^er mars et le 1^er avril 2016. Les critères d’inclusion étaient la présence d’une DMLA exsudative traitée par la dose de charge de 3 IVT mensuelles d’anti-VEGF avec au moins une injection dans les 12 mois précédents et ayant fait au moins une récidive. Une évaluation de l’acuité visuelle sur échelle ETDRS à 4 mètres a été réalisée. Un questionnaire évaluait la connaissance de la grille d’Amsler et sa bonne utilisation, la réalisation d’une autosurveillance et son type et le ressenti subjectif de récidive lors de la consultation sur une échelle de Likert à 5 niveaux.

Au total, 94 yeux de 70 patients ont été inclus avec 69 % de femmes et un âge médian (interquartile range) de 83 (77-96) ans. Parmi eux, 81 % réalisaient une autosurveillance régulière, majoritairement par Amsler environnemental (70 %). Seulement 63 % des patients connaissaient la grille d’Amsler, parmi lesquels 52 % la pratiquaient correctement. La sensibilité (intervalle de confiance à 95 %, IC 95 %) et la spécificité (IC 95 %) du ressenti subjectif de récidive étaient de 0,32 (0,14-0,55) et 0,85 (0,74-0,92), respectivement, dans la population totale. La sensibilité (IC 95 %) et la spécificité (IC 95 %) étaient de 0,33 (0,13-0,59) et 0,85 (0,74-0,93); 0,25 (0,0063-0,81) et 0,82 (0,48-0,98), respectivement, chez les patients pratiquant et ne pratiquant pas une autosurveillance.

Le ressenti subjectif du patient n’est pas corrélé à l’apparition d’une récidive dans la DMLA exsudative et n’est pas amélioré par l’autosurveillance communément recommandée par grille d’Amsler ou Amsler environnemental.