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Résumé

Le terme d'incidentalome surrénalien correspond à une masse de la loge surrénalienne de découverte fortuite lors d'un examen d'imagerie de la région réalisé, a priori, pour une indication autre. La prévalence des incidentalomes surrénaliens, découverts à l'occasion de la tomodensitométrie abdominale, varie de 1 à 4 %. La grande majorité de ces lésions sont des adénomes bénins non sécrétants de la surrénale. L'hypersécrétion de stéroïdes surrénaliens ou de catécholamines est, en général, facilement diagnostiquée sur des examens biologiques appropriés. La difficulté majeure réside dans la détection des lésions primitivement ou secondairement malignes de la région. Une taille inférieure à 4 cm et une densité spontanée à l'examen tomodensitométrique inférieure à 10 unités Hounsfield (UH) sont des éléments en faveur de la bénignité. La prise en charge d'un incidentalome surrénalien nécessite une collaboration étroite entre endocrinologues et radiologues. Le diagnostic d'une hypersécrétion hormonale conduit, en général, à une sanction chirurgicale. Lorsqu'il n'existe pas d'hypersécrétion, la décision thérapeutique réside principalement sur les données morphologiques.

Mots-clés : incidentalome surrénalien, phéochromocytome, tumeur maligne primitive et métastase surrénalienne, unité Hounsfield, approche multidisciplinaire

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