Facteurs influençant les résultats d’une reconstruction du LCA chez les patients âgés de plus de 50 ans - 21/11/19
Factors affecting outcome of ACL reconstruction in over-50 year-olds
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Société francophone d’arthroscopieh
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Résumé |
Introduction |
Avec l’augmentation de l’espérance et de la qualité de vie dans les pays industrialisés, la demande ainsi que le niveau d’activité sportive sont en croissance chez les patients plus âgés. De ce fait, ces patients sont exposés aux lésions du pivot central comme les plus jeunes. Si le traitement fonctionnel donne des résultats acceptables, il nécessite une réduction significative du niveau sportif. Les buts de notre étude étaient d’analyser les résultats cliniques, fonctionnels et radiographiques à moyen terme des plasties du ligament croisé antérieur (LCA) chez les patients de plus de 50 ans afin d’en extraire des facteurs prédictifs de mauvais résultats.
Hypothèse |
Notre hypothèse était que le traitement chirurgical donne de bons résultats en cas de sélection rigoureuse des patients.
Patients et méthodes |
Nous avons réalisé une étude multicentrique, rétrospective portant sur 398 patients opérés d’une plastie du LCA entre le 01/04/2009 et le 06/12/2016. Les critères d’inclusion étaient : un âge supérieur à 50 ans, une rupture du LCA avérée. En préopératoire, outre l’évaluation clinique, une mesure chiffrée de la laxité antérieure différentielle et une évaluation radiographique du statut cartilagineux ont été réalisés. Le niveau fonctionnel a été évalué à l’aide du score IKDC objectif. Les données peropératoires ont analysé le type de greffe utilisée ainsi que le statut méniscal et cartilagineux. En postopératoire, les même données cliniques et radiographiques ont été analysées. Les résultats fonctionnels ont été évalués à l’aide des scores IKDC objectif, KOOS et ACL-RSI.
Résultats |
Les patients ont été revus au recul moyen de 42,2 mois. Il existait une amélioration de la laxité différentielle de 4,2mm en moyenne ainsi que du ressaut rotatoire (97 % d’absence de ressaut ou de ressaut ébauché) (p<0,001). Le score IKDC objectif était significativement amélioré (p<0,0001). Vingt-trois pour cent des patients présentaient un mauvais résultat clinique (IKDC C et D). L’existence d’un ressaut explosif (p<0,0001) et d’une arthrose fémoro-tibiale médiale (p<0,0001) en préopératoire ainsi que la présence d’une lésion méniscale médiale (p<0,002) étaient des facteurs de risque de mauvais résultat fonctionnel au dernier recul.
Conclusion |
Les plasties du LCA chez les patients de plus de 50 ans donnent des résultats cliniques et fonctionnels satisfaisants. Une sélection rigoureuse des patients est nécessaire car l’existence de signes radiographiques d’arthrose fémoro-tibiale médiale expose au risque de mauvais résultat. Le traitement chirurgical peut être proposé chez les patients sportivement exigeants avant l’apparition de lésions méniscales médiales. L’existence d’un ressaut rotatoire explosif doit faire discuter la réalisation d’une plastie antérolatérale associée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Ligament croisé antérieur, Âge, Facteurs de risque, Ménisque, Ressaut rotatoire
Plan
☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 105 - N° 8S
P. S52-S56 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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