Le dupilumab induit une amélioration rapide du prurit chez les adolescents atteints de dermatite atopique modérée à sévère vs placebo : analyse post-hoc d’une étude de phase 3 - 20/11/19
Résumé |
Introduction |
Le dupilumab (DPL), un anticorps monoclonal entièrement humain qui bloque le récepteur commun à IL-4 et IL-13, est approuvé aux USA chez les patients (pts) âgés de 12 ans et plus atteints de dermatite atopique (DA) modérée à sévère insuffisamment contrôlée par des traitements topiques ou chez qui ces traitements sont déconseillés, au Japon pour les pts adultes atteints de DA insuffisamment contrôlée par les traitements existants et en Europe pour les pts adultes atteints de DA modérée à sévère qui nécessitent un traitement systémique. Le délai d’amélioration du prurit est évalué chez des adolescents atteints de DA modérée à sévère issus d‘une étude de phase 3 sur le DPL (NCT03054428).
Matériel et méthodes |
Les pts (≥12 à<18 ans) ont été randomisés (1/1/1) pour recevoir pendant 16 semaines (s) du DPL par voie SC soit toutes les 2 semaines (1×/2s, 200mg si poids initial<60kg, dose de charge [DC] de 400mg au jour 1 (j1) ; 300mg si≥60kg, DC 600mg), soit toutes les 4 semaines (1×/4s, 300mg, DC 600mg) ou un placebo (PBO). Cette analyse post-hoc a évalué la variation de la moyenne hebdomadaire du score NRS de prurit maximal quotidien entre le début de l’étude et j15 et la proportion de pts présentant une amélioration≥3 points du score NRS de prurit entre le début de l’étude et j15.
Résultats |
Deux cent cinquante et un pts ont été inclus (1×/2s n=82, 1×/4s n=84, PBO n=85). Les valeurs moyennes (écart-type) au début de l’étude du score NRS de prurit étaient de 7,5(1,52)/7,5(1,84)/7,7(1,62), pour les groupes 1×/2s–1×/4s-PBO respectivement, compatibles avec un prurit sévère. Une amélioration significative du score NRS de prurit avec le DPL vs PBO a été observée à j5 pour le groupe 1×/2s et à j6 pour le groupe 1×/4s. À j5, le % moyen de variation (méthode des moindres carrés) par rapport à sa valeur initiale (erreur standard) du score NRS de prurit pour DPL 1×/2s, 1×/4s était de −12,5(2,43)/−8,8(2,41) vs PBO −4,9(2,39) ; p<0,05/non significatif. À j6, ces valeurs étaient de : −13,0(2,28)/−12,9(2,27) vs 4,5(2,24) ; p<0,01 dans les deux cas. Le score NRS de prurit a continué de s’améliorer jusqu’à j15 : −25,3(2,68)/−21,8(2,69) vs 5,7(2,64) ; p<0,0001 dans les deux cas. Une proportion plus importante de pts dans le groupe 1×2 s a présenté une amélioration≥3 points du score NRS de prurit quotidien vs PBO à j13 (p<0,05). À j15, une proportion significativement plus importante de pts des deux groupes DPL sont parvenus à une amélioration≥3 points par rapport au début de l’étude : 25,6 %/25,3 %/9,4 % pour 1×/2s–1×/4s-PBO (p<0,01 dans les deux cas). Aucun nouveau signal de sécurité n’a été observé chez les adolescents par rapport aux adultes.
Conclusion |
Un traitement par le DPL vs PBO a amélioré rapidement le prurit chez les adolescents atteints de DA modérée à sévère dès j5 et de manière cliniquement significative à j13.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Adolescents, Dermatite atopique, Dupilumab, Prurit, Qualité de vie
Plan
Vol 146 - N° 12S
P. A347-A348 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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