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Intérêt des jeunes dermatologues de France pour la pédagogie par la simulation en dermatologie - 20/11/19

Doi : 10.1016/j.annder.2019.09.366 
J. Shourick 1, , P. Hamman 1, L. Martin 2, 3
1 Association des futurs dermato-vénéréologues de France (FDVF), Paris 
2 Dermatologie 
3 Centre de simulation en santé All'Sims, CHU, Angers, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Introduction

La simulation en santé (SenS) est un ensemble de méthodes pédagogiques utilisant des acteurs simulant des patients, des mannequins ou la réalité virtuelle, pour la formation des professionnels de santé. La SenS est largement pratiquée par de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales, en formation initiale comme en formation continue.

Nous avons souhaité faire un état des lieux de l’utilisation de la SenS en dermatologie en France et de l’intérêt des jeunes dermatologues (JD) pour ce sujet.

Matériel et méthodes

Nous avons conduit un sondage en ligne auprès de 523 internes et chefs de clinique de dermatologie recrutés par le biais de l’association des futurs dermato-vénéréologues de France (FDVF).

Il était demandé aux JD s’ils avaient une expérience en SenS. Si c’était le cas, 4 questions à choix multiples et une question à réponse libre leur étaient posées pour préciser la situation et l’intérêt pédagogique de cette expérience. Sinon, il était présenté une vidéo et 2 scénarios de SenS afin de faire connaitre cette méthode. Deux questions étaient posées à tous pour évaluer leur intérêt pour la SenS, en consultation et en chirurgie. Le sondage était disponible pendant 3 semaines et 3 relances ont été effectuées.

Résultats

Cent vingt et un JD (23 %) ont répondu au sondage. Parmi les 121 répondants, 27 (22,3 %) avaient une expérience de la SenS en dermatologie, 47 (38,8 %) hors dermatologie (33 au cours du 2e cycle) et 47 (38,8 %) n’en avaient aucune. Soixante et onze (95,9 %) de ceux ayant eu une expérience en SenS y ont trouvé un intérêt pédagogique. L’intérêt retenu par les JD était de s’entrainer, de ne pas faire un geste technique ou une annonce pour la première fois avec un patient. Cent onze (92,5 %) des JD souhaitaient ou auraient souhaité accéder à la SenS de consultation pendant l’internat, dont 55 (45,8 %) pour qui c’est une priorité pédagogique. Cent vingt JD (99,2 %) souhaitaient accéder à la SenS chirurgicale, dont 99 (81,8 %) pour qui c’est une priorité pédagogique.

Discussion

La grande majorité des JD souhaitent ou auraient souhaité accéder à la SenS en dermatologie et la majorité y voient une priorité pédagogique. L’intérêt pédagogique de la SenS pour améliorer les compétences en communication et les compétences techniques des étudiants en médecine, et la satisfaction de ceux y ayant participé, ont été bien démontrés. Mais il s’agit à notre connaissance de la première évaluation, à un niveau national, du fort attrait des internes français, principale cible potentielle, pour cette méthode pédagogique. La principale limite de ce sondage était son taux relativement faible de répondants (23 %), qui peut traduire une méconnaissance du sujet. Cependant, les différentes villes et promotions de formation étaient correctement représentées.

Conclusion

Il est important que les enseignants de dermatologie s’impliquent pour la mise en place de la SenS dans la formation des internes de dermatologie.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Formation médicale, Pédagogie médicale, Simulation


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Vol 146 - N° 12S

P. A235-A236 - décembre 2019 Retour au numéro
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