Délai jusqu’au traitement suivant chez les patients traités pour un lymphome T cutané (LTC) recevant précédemment du mogamulizumab ou du vorinostat : une analyse post hoc de l’étude MAVORIC - 20/11/19
Résumé |
Introduction |
Les LTC sont des affections malignes chroniques de la peau caractérisées par un comportement récidivant/intermittent et une résistance progressive aux traitements, avec une médiane rapportée du délai jusqu’au traitement systémique suivant (TTNT [time to next treatment]), de 5,4 mois pour le mycosis fongoïde (MF) et le syndrome de Sézary (SS). L’étude de phase III MAVORIC a démontré que le mogamulizumab (MOGA) était supérieur au vorinostat (VORI) en ce qui concerne la survie sans progression (médiane : 7,7 contre 3,1 mois, p<0,0001) et le taux de réponse globale (28 % contre 4,8 %, p<0,0001) chez les patients précédemment traités pour un MF/SS. Cette analyse post hoc étudie le TTNT pour évaluer plus avant l’évolution clinique des patients.
Matériel et méthodes |
Les patients atteints de MF/SS ayant précédemment reçu au minimum un traitement systémique ont été randomisés (1 : 1) pour recevoir du MOGA (1,0 mg/kg administré une fois par semaine pendant le premier cycle de 28 jours, puis aux jours 1 et 15 des cycles ultérieurs) ou du VORI par voie orale (400 mg par jour) en continu. Les patients recevant du VORI ont été autorisés à recevoir du MOGA en cas d’échec/intolérance. Le TTNT (excluant radiothérapie localisée et stéroïdes topiques) a été évalué de manière globale ainsi que selon le stade (IB/II et III/IV) et du type de la maladie (MF ou SS).
Résultats |
Pour l’ensemble de la population en intention de traiter (ITT) (186 patients), la médiane de TTNT était plus longue après MOGA (11 mois, IC 95 % : 8,8–12,6) qu’après le VORI (3,5 mois, IC 95 % : 3,1–4,3). Elle était par ailleurs plus longue avec le MOGA (contre le VORI) quel que soient les stades ou le type de la maladie (MF vs SS) (Annexe A).
Conclusion |
Le TTNT constitue une mesure supplémentaire du bénéfice clinique et du contrôle du MF/SS chez les patients dont l’état de gravité aurait pu progresser selon des critères stricts définis dans le protocole. Cette analyse post hoc montre une prolongation du TTNT chez les patients atteints de MF ou de SS qui reçoivent du MOGA.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lymphome T cutané, Mycosis fongoïde, Syndrome de Sézary
Plan
☆ | Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.141. |
Vol 146 - N° 12S
P. A122-A123 - décembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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