Sport injury prevalence and risk by level of play and sports played among a representative population of French adolescents. A school-based study - 08/11/19
Prévalence et risque de blessure en sport par niveau de pratique et sport pratiqué auprès d’une population représentative d’adolescents français. Une étude menée en milieu scolaire
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Abstract |
Background |
Sports practice has both benefits and physical risks. In France, data related to adolescent sports injury are rare. The main purpose of this article is to study the prevalence and risk of injuries by level of play and sports in the southeast of France.
Methods |
Data collection was conducted in French schools among adolescents in 2015 and 2017 (n=1849; aged 14–19). Only sports players were included (n=1366). Two level of play were created. The low-level group included adolescents playing sport either outside or within a club, at the local level of competition or below. The high-level group included adolescents playing sport within a club at the state (regional) level of competition or higher. Odds-ratios and their 95% confidence intervals adjusted for variables selected using stepwise regression procedures were calculated to determine the injury risk of high-level athletes compared with those at low-level, in each sport. We also calculated the injury risk of each sport compared to all the other sports, by level of play.
Results |
In almost all sports activities, the prevalence of injured athletes was higher in the high-level of play than in the low-level of play. The increase in injury risk was the highest in tennis, basketball, dance, athletics and volleyball. When comparing sports, at the lowest level, handball, boxing, soccer and gymnastics practitioners were more at risk than the rest of the sample. At the highest level of play, only basketball players were more at-risk. Dancing is the less dangerous sport in terms of injury outcome, regardless the level.
Conclusion |
From the state level of competition, injury risk increases significantly across most of the sports. Meanwhile, differences appeared regarding the prevalence, severity and nature of the sustained injuries. It would be useful to perform such analysis on a greater sample size, ideally representative of the national population of adolescents.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Position du problème |
La pratique sportive comporte à la fois des bénéfices et des risques corporels. En France, les données concernant les blessures subies en sport par les adolescents sont rares. L’objectif principal de cet article est d’étudier la prévalence et les risques de blessures par niveau de pratique et sport dans le sud-est de la France.
Méthode |
Des données ont été collectées dans des établissements scolaires français auprès d’adolescents en 2015 et 2017 (n=1849 ; âge : 14–19 ans). Seuls les sportifs ont été inclus (n=1366). Deux niveaux de pratique ont été définis : le groupe de faible niveau constitué des adolescents pratiquant leur sport en dehors d’un club ou dans un club, au niveau de compétition départemental ou inférieur ; le groupe de haut niveau constitué des adolescents pratiquant leur sport dans un club au niveau de compétition régional ou plus. Les odds ratios et leurs intervalles de confiance à 95 % ajustés sur des variables sélectionnées en utilisant des procédures de sélection par étapes ont été calculés pour déterminer le risque de blessure des sportifs de plus haut niveau par rapport à ceux de plus faible niveau, par sport. Le risque de blessure pour chaque activité sportive comparé aux autres sports de l’échantillon a également été calculé par niveau de pratique.
Résultats |
Au plus haut niveau de pratique, presque toutes les activités sportives présentaient une plus importante prévalence d’athlètes blessés qu’au plus faible niveau. L’augmentation du risque de blessure était la plus importante en tennis, basket-ball, danse, athlétisme et volley-ball. En comparant les sports, au plus faible niveau, les joueurs de handball, boxe, football et gymnastique avaient un risque plus élevé de blessure que les autres sportifs. Au plus haut niveau de pratique, seuls les joueurs de basket-ball étaient plus à risque. La danse était l’activité sportive la moins dangereuse en termes de survenue de blessures, quel que soit le niveau de pratique.
Conclusion |
À partir du niveau de compétition régional, le risque de blessure augmente significativement dans la plupart des activités sportives. Dans le même temps, des différences ont été observées concernant la prévalence, la sévérité et la nature des blessures subies. Il pourrait être utile de réaliser des analyses similaires sur des échantillons plus importants, idéalement représentatifs de la population adolescente nationale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Adolescent health, Sports injury, Athletic injuries, Sports
Mots clés : Santé de l’adolescent, Blessures sportives, Blessures athlétiques, Sports
Plan
Vol 67 - N° 6
P. 383-391 - novembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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