Antiangiogéniques et chirurgie - 29/03/08
C. Penna
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Antiangiogéniques et chirurgie |
Les traitements à visée anti-angiogénique, dont l’efficacité est désormais démontrée en adjonction à la CT dans les cancers colorectaux métastatiques, sont susceptibles de provoquer des complications nécessitant une intervention en urgence ou d’augmenter le risque post opératoire d’hémorragie ou de retard de cicatrisation. Les données actuelles de la littérature, encore insuffisantes pour tirer des conclusions définitives, permettent néanmoins de retenir les éléments suivants concernant les traitement par anticorps anti- VEGF :
Le risque de perforation digestive sous traitement est faible, de l’ordre de 1,5 %. Ces perforations surviennent dans un tiers des cas au niveau de la tumeur primitive en place.Après une intervention chirurgicale, si le traitement est débuté après plus de 28 jours et que la plaie est cicatrisée, le risque de complication ne semble pas modifié.
En cas d’intervention programmée en cours de traitement le risque de complication post opératoire est peut-être un peu augmenté. Il convient donc de suspendre le traitement au moins 28 jours avant l’opération. Les effets du traitement sur les lésions hépatiques induites par la chimiothérapie et sur la régénération hépatique après hépatectomie restent à préciser.
Mots clés :
Cancer colorectal
,
Métastases
,
Anti-angiogéniques
,
Chirurgie
Plan
© 2007 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 144 - N° HS3
P. 17-19 - novembre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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