Place de la chimioradiothérapie concomitante dans le traitement adjuvant des adénocarcinomes gastriques : expérience du service de radiothérapie du CHU Hassan-II de Fès - 25/09/19
Résumé |
Introduction et but de l’étude |
Les adénocarcinomes gastriques demeurent l’une des dix premières causes mondiales de mortalité liée au cancer, en raison de leur pronostic défavorable. L’objectif de l’étude était d’évaluer le rôle de la chimioradiothérapie concomitante selon le protocole de MacDonald dans la diminution du risque de récidive locorégionale, l’amélioration du pronostic sévère des adénocarcinomes gastriques localement évolués et d’étudier la sécurité du traitement en ce qui concerne la survenue des effets secondaires et leur tolérance.
Matériel et méthodes |
Il s’agissait d’une étude rétrospective regroupant 26 cas d’adénocarcinome gastrique colligés au sein du service de radiothérapie du CHU Hassan-II de Fès entre janvier 2012 et décembre 2017 et de la comparer avec les données de la littérature.
Résultats et analyse statistique |
Nos patients se répartissaient en 18 hommes (soit 69,23 %) et huit femmes (soit 30,76 %), d’âge moyen de 54 ans (extrêmes : 33–68 ans) au moment de la découverte de la maladie. Une gastrectomie partielle des 4/5e a été réalisée chez 71 % des patients et le type du curage ganglionnaire pratiqué était majoritairement étendu, D1,5 dans 64,2 % des cas contre D1 dans 28,5 %. Le nombre de ganglions examinés était en moyenne de 13,5 alors que le nombre de ganglions atteints était en moyenne de 4,8. Le stade III était majoritaire dans notre étude (50 %), alors que dans 35,7 % des cas le stade était imprécis à cause de l’insuffisance des ganglions extirpés lors de l’analyse histologique. Quatre-vingt-cinq pour cent de l’ensemble des patients ont réussi à achever leurs traitements, un cas de neutropénie a été enregistré et une toxicité digestive a été observée dans cinq cas. Parmi les 26 patients, un est décédé avant la fin du traitement adjuvant, un autre est décédé à la fin du traitement alors qu’un troisième a décidé de ne pas achever son traitement. Avec un recul moyen de 39 mois, trois cas de récidive ont été notés et le taux de survie était de 65 % avec une médiane de survie de 15,5 mois.
Conclusion |
La chimioradiothérapie concomitante adjuvante a sa place dans la prise en charge des adénocarcinomes gastriques localement évolués.
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Vol 23 - N° 6-7
P. 833 - octobre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.