Impact socio-économique des maladies parodontales - 24/09/19
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La parodontite sévère touche plus de 700 millions d'adultes à travers le monde, ce qui fait d'elle la sixième maladie chronique la plus fréquente. L'augmentation de l'espérance de vie et la diminution des édentements font que la prévalence de la parodontite est amenée à augmenter encore. D'autre part, les parodontites sont associées à de nombreuses maladies systémiques (diabètes de type 1 et 2, maladies cardiovasculaires, pneumopathies obstructives chroniques, obésité, etc.). Par conséquent, la prévention des parodontites est donc primordiale pour les financeurs publics et privés, et elle reste plus que jamais un enjeu de santé publique majeur. En 2015, le coût des soins dentaires représentait plus de 350 milliards de dollars américains. Plus de 60 % de cette somme avait été dépensée en Europe de l'Ouest et en Amérique du Nord. Actuellement, en France, plus de 10 milliards d'euros sont dépensés chaque année en soins bucco-dentaires. Bien que plus de 70 % de ces dépenses soit remboursée par l'Assurance maladie et les complémentaires santé, plus d'un français sur deux qui ont renoncé à des soins bucco-dentaires au cours des 12 derniers mois l'ont fait pour des raisons économiques. De plus, outre les coûts directs liés aux soins bucco-dentaires, la perte de productivité associée aux parodontites sévères a été estimée à 20 milliards de dollars américains en 2015 en Amérique du Nord et en Europe de l'Ouest, et à plus de 1 milliard d'euros en France. En comparant les résultats cliniques et les coûts des différents traitements, les études coût-résultat permettent aux financeurs (publics, privés, patients pour le reste à charge) de déterminer si le surcoût associé à un traitement est en rapport ou non avec le bénéfice clinique attendu. En présence d'une parodontite, le coût élevé associé au remplacement des dents absentes par des solutions prothétiques fixes fait que le traitement parodontal présente un meilleur rapport coût-efficacité que l'absence de traitement parodontal. Néanmoins, le rapport coût-résultat du traitement non chirurgical des poches parodontales reste plus favorable que celui du traitement chirurgical. Enfin, des visites régulières de maintenance parodontale permettent de conserver plus longtemps les dents et, à l'exception des patients de plus de 65 ans, représentent la solution thérapeutique avec le meilleur rapport coût-résultat.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Épidémiologie, Maladies parodontales, Parodontites, Dépenses de santé, Coût-efficacité, Socioéconomique
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