Switching from abacavir/lamivudine plus nevirapine to abacavir/lamivudine/dolutegravir in virologically controlled HIV-infected adults (SWAD study) - 19/09/19
Abacavir/lamivudine/dolutégravir après abacavir/lamivudine plus névirapine chez des adultes infectés par le VIH et contrôlés virologiquement (étude SWAD)
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Highlights |
• | The SWAD study shows that switching from nevirapine to dolutegravir in combination with abacavir/lamivudine in 53 HIV-infected virologically controlled subjects is a well-tolerated and effective strategy. Virologic suppression was sustained over the 48weeks of follow-up despite an initially transient pharmacokinetic interaction resulting in a moderate decrease in dolutegravir exposure, with plasma concentrations still above IC90. Subjects were satisfied with the switch to a single tablet regimen without food restraint. |
Abstract |
Introduction |
The metabolic pathways of dolutegravir suggest a potential predator effect of nevirapine on dolutegravir pharmacokinetics and switching from a nevirapine- to a dolutegravir-containing regimen could lead to a lower and suboptimal exposure to dolutegravir several weeks after the switch in case of persistent inducer effect.
Patients and method |
Prospective, pilot, single-arm, open-label, non-comparative, bicentric study to evaluate the pharmacokinetics, virologic outcomes, safety, and patient satisfaction of switching from abacavir/lamivudine and nevirapine to a single tablet of abacavir/lamivudine/dolutegravir. The primary endpoint was the maintenance of virologic suppression (HIV-1 RNA<50 copies/mL) at week 12. Secondary endpoints were virologic suppression at week 48, safety and tolerability, patient satisfaction, and pharmacokinetic interaction between nevirapine and dolutegravir. Fifty-three adults on stable abacavir/lamivudine and nevirapine regimen for a median duration of 6years and virologically suppressed for 9.6years were included.
Results |
Dolutegravir reached steady state by week 4/week 12 when expected by day 5/day 10. All subjects maintained plasma HIV-RNA˂50 copies/mL at week 12 and week 48. Abacavir/lamivudine/dolutegravir was well-tolerated, with two cases of serious adverse events deemed unrelated to study drugs (coronary syndrome in both cases), and one discontinuation for renal impairment at week 24 with a slight improvement after dolutegravir discontinuation. Level of treatment satisfaction remained high after the switch.
Conclusion |
The transient predator effect of nevirapine on dolutegravir had no clinical consequences after switching from nevirapine to dolutegravir, neither on safety nor maintenance of virologic suppression. It also had no consequences on patient satisfaction.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
Les voies métaboliques du dolutégravir suggèrent un effet prédateur potentiel de la névirapine sur la pharmacocinétique du dolutégravir et le switch de névirapine vers dolutégravir pourrait entraîner une exposition sous-optimale du dolutégravir plusieurs semaines après l’arrêt de névirapine.
Patients et méthodes |
Étude prospective, pilote, ouverte, non comparative et bicentrique pour évaluer la pharmacocinétique, l’efficacité virologique, la tolérance et la satisfaction du patient après switch d’abacavir/lamivudine plus névirapine vers un comprimé unique d’abacavir/lamivudine/dolutégravir. Le critère d’évaluation principal était le maintien de la suppression virologique (ARN VIH-1<50 copies/mL) à S12. Les critères secondaires étaient suppression virologique à S48, tolérance, satisfaction du patient et évaluation de l’interaction pharmacocinétique. Cinquante-trois adultes sous abacavir/lamivudine et névirapine depuis 6 ans en médiane et contrôlés virologiquement depuis 9,6 ans ont été inclus.
Résultats |
La concentration stable de dolutégravir a été atteinte entre 4 et 12 semaines alors qu’elle était attendue entre 5 et 10 jours. Tous les patients ont gardé une charge virale indétectable aux semaines 12 et 48. Abacavir/lamivudine/dolutégravir a été globalement bien toléré, avec deux cas d’événements indésirables graves jugés non liés aux médicaments de l’étude (syndrome coronarien dans les deux cas) et un arrêt pour insuffisance rénale à la semaine 24 avec une légère amélioration après interruption du dolutégravir. Le niveau de satisfaction du traitement, déjà élevé à l’inclusion, s’est amélioré après le switch.
Conclusion |
L’effet prédateur transitoire de la névirapine sur le dolutégravir n’a eu aucune conséquence clinique ni virologique. La satisfaction du patient s’est améliorée avec le comprimé unique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Dolutegravir, Maintenance therapy, HIV infection
Mots clés : Dolutégravir, Traitement de maintenance, Infection par le VIH
Plan
Vol 49 - N° 7
P. 505-510 - octobre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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