Is chemotherapy rechallenge feasible in advanced-stage non-small-cell lung cancer? - 05/09/19
La réintroduction de chimiothérapie est-elle faisable au cours du traitement du cancer pulmonaire non à petites cellules de stade avancé ?
pages | 9 |
Iconographies | 1 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Summary |
Background |
Despite recent progress, non-small cell lung cancer (NSCLC) first-line treatment remains a platinum-based doublet in most cases. No guidelines exist beyond third line. Chemotherapy rechallenge is an option, but little data is available in NSCLC. Our study aims to describe patients who underwent chemotherapy rechallenge while assessing its efficacy and safety.
Methods |
Consecutive patients with advanced-stage NSCLC receiving first-line treatment in Tenon hospital in 2011 were included, with a 5-year follow-up. Patients were analyzed according to chemotherapy rechallenge or not. Chemotherapy rechallenge was defined as re-initiation of a previously administered chemotherapy agent at any point in the treatment sequence, with at least one treatment regimen between first use and rechallenge.
Results |
Of 149 patients, 18 underwent chemotherapy rechallenge (12%). They were younger (56 vs. 61 years, P=0.04), mostly women (61% vs. 30%, P=0.02), with lepidic adenocarcinoma (23% vs. 3.5%, P=0.03), a better general state of health (100% performance status 0–1 vs. 74%, P=0.04), and fewer cardiovascular comorbidities (16% vs. 42%, P=0.04). They were more likely to have received a receptor tyrosine kinase inhibitor treatment (89% vs. 43%, P=0.0003). Progression-free survival was longer at first use than at rechallenge (median 9.2 vs. 2.7 months, P=0.002). No increased toxicity was observed at rechallenge compared to first use. Finally, a subsequent line of treatment was given after rechallenge in 61% of the patients.
Conclusion |
Patients eligible for chemotherapy rechallenge were those with good prognostic factors. Chemotherapy rechallenge may provide a well-tolerated additional line of treatment, with decreased efficacy compared to its first application.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
Malgré des progrès récents, le traitement de première ligne des cancers bronchopulmonaires non à petites cellules (CBNPC) reste majoritairement un doublet à base de platine. Il n’existe pas de recommandations après la troisième ligne. La réintroduction de chimiothérapie est une option, mais peu de données sont disponibles. Notre étude vise à décrire les patients ayant eu une réintroduction de chimiothérapie, ainsi que sa faisabilité et sa tolérance.
Méthodes |
Les patients consécutifs avec un CBNPC de stade avancé ayant reçu un traitement de première ligne à l’hôpital Tenon en 2011 ont été inclus. Ceux ayant eu une réintroduction de chimiothérapie ont été comparés aux autres. Celle-ci était définie par la réutilisation d’un agent de chimiothérapie utilisé antérieurement, avec au moins une ligne entre la primo-utilisation et la réutilisation.
Résultats |
Parmi 149 patients, 18 ont eu une réintroduction de chimiothérapie (12 %). Ils étaient plus jeunes (56 ans vs 61 ans, p=0,04), de sexe féminin (61 % vs 30 %, p=0,02), avec un adénocarcinome lépidique (23 % vs 35 %, p=0,03), un meilleur état général (PS 0–1 : 100 % vs 74 %, p=0,04) et moins de comorbidités cardiovasculaires (16 % vs 42 %, p=0,04). La survie sans progression était plus longue à la primo-utilisation qu’à la réintroduction (médiane 9,2 mois vs 2,7, p=0,002). Il n’y avait pas de surcroît de toxicité à la réintroduction. Enfin, une ligne supplémentaire était possible après réintroduction chez 61 % des patients.
Conclusion |
La réintroduction de chimiothérapie fournit une ligne supplémentaire de traitement bien tolérée, avec une efficacité moindre par rapport à la primo-utilisation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : NSCLC, Chemotherapy, Rechallenge
Mots clés : CBNPC, Chimiothérapie, Ré-introduction
Plan
Vol 106 - N° 9
P. 725-733 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?