Serum FSH level is lower in dysovulating than in ovulating non-PCOS obese women, independently of body mass index - 05/09/19
Les taux sériques de FSH sont diminués chez les patientes obèses dysovulantes sans SOPK, indépendamment de l’indice de masse corporelle
Abstract |
Objectives |
The prevalence of ovulation disorder (OD) is 3-fold higher in obese than normal-weight women. Most ODs are associated with concomitant polycystic ovary syndrome (PCOS), but obesity by itself can cause OD, through mechanisms that remain poorly documented. The literature on obese non-PCOS women with OD is sparse. The aim of the present study was to analyze a population of obese non-PCOS women with OD to shed further light on the mechanism of ovulation disorder.
Material and methods |
This retrospective observational study of infertile obese women without PCOS compared a control group without OD (n=45) to a study group with OD (n=30) (OD group). Clinical, hormonal, and ultrasound characteristics were collected between cycle days 2 and 5. Women older than 37 years and women with PCOM (polycystic ovarian morphology) or hormonal disorder were excluded.
Results |
Body mass index (BMI) was significantly higher in the OD group, as were waist circumference and insulin and leptin serum levels. Conversely, serum follicle stimulating hormone (FSH) levels were significantly lower. After adjustment for BMI, only serum FSH level remained significantly different between the 2 groups. Discriminant analysis suggested that FSH may have a much stronger effect on OD than BMI.
Conclusion |
Low serum FSH level may contribute to OD in some obese women, independently of BMI. The pathophysiological mechanism of this finding and its impact on therapeutic strategies must be clarified.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
La prévalence des troubles de l’ovulation (TO) est 3 fois plus élevée chez les femmes obèses que chez les femmes de poids normal. La plupart de ces TO sont liés à un syndrome des ovaires polykystiques concomitant (SOPK), mais l’obésité peut à elle seule provoquer un TO, à travers des mécanismes qui restent mal documentés. En effet, la littérature sur les femmes obèses sans SOPK avec TO est très faible. Le but de notre travail était d’étudier une population de femmes obèses dysovulantes sans SOPK afin de mieux préciser le mécanisme de la dysovulation.
Matériels et méthodes |
Cette étude observationnelle rétrospective de femmes obèses infertiles sans SOPK a comparé un groupe témoin sans TO (n=45) à celui avec TO (n=30) (groupe TO). Les caractéristiques cliniques, hormonales et échographiques ont été recueillies entre les jours 2 et 5 du cycle. Les femmes âgées de plus de 37 ans ainsi que celles ayant des ovaires multifolliculaires ou des troubles hormonaux ont été exclues.
Résultats |
L’indice de masse corporelle (IMC) était significativement plus élevé dans le groupe TO, tout comme le tour de taille et les taux sériques d’insuline et de leptine. À l’inverse, leur taux d’hormone folliculo-stimulante (FSH) était significativement plus bas. Après ajustement pour l’IMC, seul le taux de FSH sérique restait significativement différent entre les 2 groupes. L’analyse discriminante suggérait que la FSH pouvait avoir un effet beaucoup plus important sur la dysovulation que l’IMC.
Conclusion |
Un faible taux de FSH sérique pourrait contribuer aux troubles de l’ovulation chez certaines femmes obèses, indépendamment de l’IMC. Le mécanisme physiopathologique de ce résultat et son impact sur les stratégies thérapeutiques doivent être clarifiés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Obese women, Ovulation disorder, FSH, BMI, Leptin
Mots clés : Femmes obèses, Dysovulation, FSH, IMC, Leptine
Plan
Vol 80 - N° 4
P. 225-228 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.