Débit de protéinurie et déficit en vitamine D - 26/08/19
Résumé |
Introduction |
La vitamine D est considérée comme une pro-hormone, qui a montré son efficacité dans la réduction de la protéinurie chez les patients atteints de maladie rénale chronique. En revanche, les effets du syndrome néphrotique sur le métabolisme de la vitamine D, sont peu connus, ils expliqueraient pourtant un nombre probablement sous-évalué de carence ou d’insuffisance en vitamine D au cours des syndromes néphrotiques par fuite urinaire des protéines transporteuses (D-binding protein).
Méthodes |
L’objectif est de déterminer une corrélation entre le débit de la protéinurie et le taux plasmatique de la vitamine D.
Il s’agit d’une étude rétrospective, étalée de janvier 2018 au décembre 2018, menée au niveau du service de néphrologie CHU Mohammed VI d’Oujda. Ont été inclus tous les patients présentant une proteinurie avec une fonction rénale normale. Tous les patients ne présentaient aucune infection, ni de maladie chronique évolutive. Deux groupes ont été identifiés : le premier groupe Gr 1 des patients avec une proteinurie néphrotique et le deuxiéme groupe Gr 2 des patients avec une proteinurie non néphrotique.
Résultats obtenus ou attendus |
50 patients ont été colligés durant la période d’étude. L’âge moyen était de 37,9±18,1 années, avec un sexe ratio à 1. Le taux plasmatique de la vitamine D, 88,9 % avaient une carence, 11,1 % avaient une insuffisance. La comparaison des deux groupes de patients Gr1 avec une proteinurie d’ordre néphrotique vs Gr 2 avec une proteinurie non néphrotique, avait montré un déficit en vitamine D plus important dans le groupe Gr1 par rapport au groupe Gr2 avec respectivement une médiane de 4 [2,9–7] versus 10,7 [5,7–12,7] (p=0,012) (Fig. 1).
Conclusion |
Il ressort de notre étude qu’il existe un lien significatif entre le débit de la proteinurie et le déficit en vitamine D.
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Vol 15 - N° 5
P. 358-359 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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