Rôle de l’activation des cellules Natural Killer par le « missing self » dans la génération de lésions d’inflammation microvasculaire et de rejet chronique après transplantation rénale allogénique - 26/08/19
Résumé |
Introduction |
La transplantation d’organe est le meilleur traitement en cas de défaillance terminale d’un organe vital. Cependant, la survie au long cours des greffon reste limitée par la perte inexorable de fonction, que le dogme immunologique actuel met sur le compte de l’inflammation microvasculaire causée par la réponse humorale allo-immune.
Méthodes |
L’analyse de 129 transplantés rénaux présentant une inflammation microvasculaire sur la biopsie de greffon a démontré l’absence d’allo et d’auto-anticorps dans la moitié des cas. Chez ces patients, des études génétiques ont révélé une prévalence plus élevée de « mismatches » entre les molécules HLA de classe I (HLA-I) du donneur et les « Killer-cell immunoglobulin-receptors » (KIR) inhibiteurs des cellules NK du receveur.
Résultats obtenus ou attendus |
Nous avons émis l’hypothèse que la nature allogénique de l’endothélium du greffon pouvait parfois créer un « pseudo-missing-self », responsable d’un rejet médié par les cellules NK. Pour démontrer cette hypothèse, des co-cultures de cellules endothéliales et de NK humains ont été réalisées. Dans ce modèle, l’absence du ligand HLA-I du soi sur la cellule endothéliale conduit à l’activation des NK qui deviennent capables de léser ces cellules endothéliales. Enfin, l’existence des rejets NK induit par le « missing-self » a été démontrée in vivo dans un modèle murin de transplantation cardiaque.
Conclusion |
Notre travail identifie un nouveau type de rejet chronique, exclusivement médié par l’immunité innée (les cellules NK), ayant le même impact délétère sur la survie des greffons que le rejet humoral chronique.
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Vol 15 - N° 5
P. 286 - septembre 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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