L’arrêté du 15 mai 2018 fixant les conditions de réalisation des examens d’IH érythrocytaire a abrogé l’arrêté du 26 avril 2002, apportant des modifications qui précisent les exigences d’accréditation. Ces changements peuvent être appréhendés dans une démarche qualité par une gestion de projet type 5M.

Des demandes d’évolution des systèmes informatisés sont faites : antériorités des RAI sur le compte-rendu, nomenclature internationale du phénotype RH-KEL. Pour le transfert informatique des données IH il s’agissait déjà d’une exigence de 2002.

Abonnement à un CIQ C3d pour l’EDA. Arrêt des éditions de cartes de groupes. Main d’œuvre information en CME des prescripteurs pour la détermination unique, suivi de l’efficacité par indicateurs et EPP (taux de suppression des GS, doubles déterminations sans transfusion). Formulaires de prescription modifiés traçant le contexte transfusionnel avéré.

Formalisation de la vérification du seuil de détection à 10ng/mL des RAI et EDC. Les procédures ont été révisées pour les règles d’exclusion (RAI) et la définition des résultats critiques. Milieu Le LBM doit s’assurer que la procédure d’identitovigilance de l’établissement de santé respecte les exigences de l’arrêté (service des admissions…). Versant dépôt, travail à effectuer avec les LBM en dehors de l’ES : transmission des RAI des parturientes, liaisons informatiques pour les données IH.

L’application d’un arrêté est attendue dès sa parution. Néanmoins l’ampleur des changements imposés nécessitera du temps pour les LBM, notamment ceux en lien avec l’informatique avec des nécessités de paramétrage des systèmes informatisés.