Pathophysiology and management of combined aortic and mitral regurgitation - 25/07/19
Physiopathologie et prise en charge des insuffisances valvulaires aortiques et mitrales combinées
Summary |
The combination of aortic and mitral regurgitation is a typical example of a frequent yet understudied multiple valve disease scenario. The aetiology is often rheumatic or degenerative; less frequently it can be induced by drugs or radiation, or caused by infective endocarditis or congenital valvular lesions. Aortic regurgitation resulting in secondary mitral regurgitation is also not uncommon. There are limited data to guide the management of combined aortic and mitral regurgitation. Left ventricular dysfunction is frequent at initial presentation, and even more so postoperatively, suggesting that surgical management should not be delayed, particularly when symptoms occur or when there is evidence of even subtle left ventricular dysfunction. The decision to operate on one or both valves not only depends on the severity of each lesion, but also on several other factors, including age, co-morbidities and frailty, the increased operative risk of double valve surgery, the increased risk of long-term thrombotic and bleeding complications with multiple mechanical valves, the risk of leaving one valve unoperated and the probability of requiring redo surgery. The role of a multidisciplinary heart valve team is critical in this setting to optimize management and outcomes. The role of transcatheter approaches is currently limited, but technological advances will probably soon change the management paradigm.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
L’association d’une régurgitation valvulaire aortique à une régurgitation mitrale est un exemple typique d’affection plurivalvulaire, fréquente et cependant peu étudiée. Les étiologies rhumatismales et dégénératives sont les plus courantes ; l’endocardite infectieuse, les atteintes valvulaires médicamenteuses et radiques, ainsi que les valvulopathies congénitales devront aussi être recherchées. L’insuffisance aortique avec insuffisance mitrale secondaire est aussi une situation fréquente. La prise en charge des patients de ces patients n’a été que peu étudiée. La dysfonction systolique ventriculaire, fréquente lors du diagnostic, l’est encore plus en postopératoire, plaidant pour une prise en charge chirurgicale précoce, et ce, dès l’apparition de symptômes ou de signes>même discrets de dysfonction ventriculaire. La décision de traiter les deux valves d’emblée ou de n’en opérer qu’une dépendra non seulement de la sévérité de chacune des régurgitations, mais aussi de multiples facteurs, parmi lesquels l’âge, les comorbidités et la fragilité du patient, le risque opératoire et des risques hémorragiques et thrombotiques inhérents à la chirurgie bivalvulaire et le risque de laisser telle qu’elle une valve dysfonctionnelle et de devoir l’opérer ultérieurement. Une équipe multidisciplinaire spécialisée dans la prise en charge des affections valvulaires sera particulièrement bénéfique pour en optimaliser le traitement et améliorer le pronostic du patient. Si la place dévolue au traitement percutané des affections bivalvulaires régurgitantes est actuellement limitée, il ne fait aucun doute que les progrès technologiques modifieront considérablement notre approche thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Aortic regurgitation, Mitral regurgitation, Multiple valve disease, Heart valve team
Mots clés : Insuffisance aortique, Insuffisance mitrale, Cardiopathies valvulaires, Affections valvulaires multiples
Abbreviations : AHA/ACC, AR, LV, MR
Plan
Vol 112 - N° 6-7
P. 430-440 - juin 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.