Légionelloses - 03/07/19
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Les légionelles ont été découvertes en 1977 suite à une épidémie de pneumopathies sévères dues à Legionella pneumophila causant 34 décès sur 200 cas rapportés. Il existe aujourd'hui 65 espèces connues et plus de 70 sérogroupes. Plus de 85 % des légionelloses sont causées par le sérogroupe 1 de l'espèce L. pneumophila. La légionellose est une pneumopathie aiguë communautaire dans 90 % des cas avec un taux d'hospitalisation supérieur à 90 %. La mortalité, élevée, est globalement de 10 % mais peut atteindre 30 %, notamment chez les patients de réanimation et ce malgré l'absence d'antibiorésistance. Les formes nosocomiales de légionelloses ne doivent pas être négligées en raison d'une mortalité supérieure. Les patients immunodéprimés sont particulièrement à risque de développer des légionelloses. Le diagnostic de légionellose est rapide grâce à des techniques telles que la détection d'antigène urinaire de Legionella ou la polymerase chain reaction (PCR) sur prélèvements respiratoires. L'instauration précoce d'une antibiothérapie adaptée est cruciale pour la guérison des patients. La surveillance écologique des souches associée à des mesures de prévention est nécessaire afin d'éviter les épidémies, notamment en milieu hospitalier.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Pneumopathie, Légionelle, Écologie, Surveillance épidémiologique, Prévention des légionelloses
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