Comment traiter les carcinomes endocrines bien différenciés avec indice de prolifération élevé ? - 26/03/08
Carmen Stefanescu [1],
Nicolas Mathieu [1],
Nadia Bouarioua [1],
Adjé ABBEY-Toby [2],
Pascale Karila Cohen [3],
Denis Chosidow [4],
Jean-Claude Soulé [1],
Thomas Aparicio [1]
Voir les affiliationsLa chimiothérapie systémique dans les tumeurs endocrines digestives non pancréatiques métastatiques est bien codifiée malgré leur rareté. Cependant ces thérapeutiques sont anciennes et les nouvelles drogues utilisées en cancérologie digestive n'ont pas été évaluées. De plus, les données concernant la chimiothérapie des carcinomes endocrines gastriques de type III sont parcellaires. Les carcinomes endocrines bien différenciées peuvent bénéficier de l'association 5 fluourouracil (5 FU) – streptozocine [1 ]. Le protocole cisplatine - etoposide est indiqué pour les carcinomes peu différenciés [2 ]. L'échappement à ces protocoles justifie l'intérêt de la recherche d'autres agents antitumoraux. Nous rapportons l'observation d'un malade atteint d'un carcinome endocrine gastrique de type III, non fonctionnel, bien différencié avec indice de prolifération élevé et discutons de la stratégie thérapeutique.
Plan
© 2006 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 30 - N° 5
P. 798 - mai 2006 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.