Complexité de la gestion des médicaments relevant du dispositif pérenne post-ATU dans un centre hospitalier universitaire - 22/05/19
Complex economic management of costly temporarily authorized drugs at a university hospital
, F. Reymond a, C. Petit a, G. Viard-Gaudin a, A. Lehmann a, L. Foroni b, P. Bedouch c, C. Chapuis aBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Introduction |
Le mode de financement des spécialités relevant du dispositif pérenne post-autorisation temporaire d’utilisation (ATU) et les exigences pour l’obtention du remboursement des spécialités en sus des groupes homogènes de séjours (GHS) évoluent. Cette situation amène les équipes pharmaceutiques en charge de leur gestion à s’adapter. Ainsi, nous nous interrogeons sur les moyens à mettre en œuvre pour assurer celle-ci et son impact.
Matériels et méthodes |
Une analyse de la gestion des spécialités post-ATU par notre équipe pharmaceutique pour l’année 2016 a été réalisée.
Résultats |
Pour notre CHU, le FICHCOMP médecine chirurgie obstétrique (MCO) de 2016 s’élevait à environ 30 270 k€ dont 6500 k€ ne concernaient que les médicaments post-ATU, soit environ 21,5 % du budget total des médicaments en sus des GHS. Notre suivi a permis d’identifier de nombreuses prescriptions n’apparaissant pas dans le FICHCOMP et qu’il nous a été possible de rattraper informatiquement (272 577 k€) après avoir identifié les problématiques.
Discussion/Conclusion |
Le suivi des spécialités incluses dans le dispositif pérenne post-ATU demande une veille réglementaire quotidienne. Leur remboursement aux établissements de santé implique que ceux-ci procèdent à des déclarations précises et actualisées. De ce fait les changements de statut, de code unité commune de dispensatio (UCD) et de prix doivent être renseignés dans les logiciels de prescription en temps réel. Ces activités administratives ne doivent toutefois pas masquer le rôle du pharmacien dans le bon usage de ces spécialités.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Introduction |
The means of extending funding for specialties initially covered by a Temporary Use Authorization and the requirements for reimbursement by the French national health insurance system of specialties outside of the diagnosis-related groups (DRG) classification are changing. This situation requires adaptation on the part of pharmaceutical teams in charge of their management. We therefore investigated means of ensuring good management of the change, and its impact.
Materials and methods |
An analysis was made of the management of specialties with “post-Temporary Use Authorization” by our pharmaceutical team in 2016.
Results |
In 2016, in Grenoble University Hospital, the “FICHCOMP” list of non-DRG specialties in obstetric medicine and surgery amounted to approximately €30,270,000, €6,500,000 of which concerned only “post-Temporary Use Authorization” drugs: i.e., approximately 21.5% of the total non-DRG drug budget. Monitoring identified numerous prescriptions not included in the FICHCOMP, which it was possible to into take account in the IT system after identifying the underlying problem, for a total €272,577.
Discussion/Conclusion |
Monitoring “post-TemporaryAuthorization Use” specialties requires a daily regulatory watch. For health establishments to receive national health insurance reimbursement requires accurate updated reporting. Therefore, any change in status, common dispensing unit (CUD) code or prices must be entered in real time in the prescription software. These administrative activities should not obscure the role of the pharmacist in the proper use of these specialties.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Bon usage, Dispositif pérenne post-ATU, Financement, Remboursement, Spécialités en sus des GHS
Keywords : Proper use, Post-Temporary Authorization Use, Funding, Reimbursement, Non-DRG specialties
Plan
Vol 54 - N° 2
P. 126-130 - juin 2019 Retour au numéro
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