Motivations pour le choix du DES de Maladies Infectieuses et Tropicales : un sondage national du RéJIF - 09/05/19
Résumé |
Introduction |
Le DES de Maladies Infectieuses et Tropicales (MIT), créé en 2017, est très demandé par les étudiant(e)s. Ce travail a pour objectif de décrire précisément les motivations et les critères de choix des étudiant(e)s les amenant à choisir le DES MIT.
Matériels et méthodes |
Les données de choix aux ECN 2017 et 2018 ont été extraites du site Céline. Un questionnaire a été réalisé par un groupe de travail du RéJIF. Il a été converti puis diffusé par mail en janvier 2019 à l’ensemble des internes du DES MIT (iDES) (n=99).
Résultats |
Le DES MIT est le mieux choisi aux ECN 2017 et 2018 (rang médian=526) devant l’ophtalmologie (604) et la chirurgie plastique (723). Le questionnaire a été complété par 79 iDES (80 %, 42 femmes, 37 hommes) d’âge médian 24 ans, 47 ayant passé l’ECN en 2017 et 32 en 2018. Les iDES se déclaraient intéressés par l’activité d’équipe mobile (67 %), les maladies tropicales (66 %), les infections des patients immunodéprimés (64 %), le VIH et les IST (58 %) et les infections communautaires (49 %). Les iDES rapportaient avoir développé un intérêt pour la spécialité grâce à des mentors : universitaires (96 %), PH (98 %), et assistant(e)s (94 %) de MIT ou par la rencontre de patients (95 %). Une activité clinique est envisagée par 97 % des iDES, une activité d’enseignement par 57 % et de recherche par 46 %. Les structures envisagées pour l’activité future sont les CHU (80 %), les CHG/R (73 %), des ONG (37 %), des maisons de santé (24 %) ou des cliniques privées (23 %). Les éléments qui ont le plus encouragé les iDES à choisir le DES MIT sont reliés à l’aspect clinique de la spécialité : caractère systémique (9,2/10), diagnostique (8,6/10), curatif (8,3/10), à l’enseignement : stage d’externat en MIT (8,4/10), enseignement de DFASM (7,8/10) et reliés à l’organisation de la spécialité : caractère mondial (8/10), DES dédié (7,8/10), dynamisme (7,8/10). Les éléments les moins encourageants étaient la charge de travail (4/10), la qualité de vie (4,7/10), le salaire (4,4/10) et la disponibilité des postes en CHU (4,4/10). D’après les iDES, les éléments pouvant augmenter l’attractivité de la spécialité sont : l’amélioration de la qualité de vie au travail (4,3/5), l’augmentation du salaire (4,2/5), le développement des liens avec l’étranger (4,2/5), le développement du secteur libéral (4,1/5) et privé (4/5), une meilleure disponibilité de postes de PH et d’universitaires en CHU (4/5) et la diminution de la charge de travail (4/5).
Conclusion |
Cette étude du RéJIF, à laquelle 80 % des iDES ont participé, permet de préciser les éléments attractifs de notre spécialité, la plus demandée aux ECN, mais également certains éléments qui pourraient décourager des étudiants comme l’équilibre vie privée/vie professionnelle, la disponibilité des postes hospitalo-universitaires, le niveau de rémunération ou la charge de travail.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 49 - N° 4S
P. S65 - juin 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?