Nous avons réalisé début novembre 2018, 5 sessions de vaccinations anti-grippales auprès de nos collègues de réanimation et de médecine, toutes professions confondues. Nous sommes intervenus en plus de notre travail habituel, sur des courtes périodes à différents moments de la journée.

Nous avions un plateau de vaccination avec compresses alcool pansements boite jette aiguille ainsi qu’une glacière contenant les vaccins. Avec l’accord des cadres, nous sommes allés nous présenter aux différents offices. Le personnel n’était pas prévenu de notre visite.

Après les présentations, nous avons posé des questions simples à chaque personne : métier, statut de vaccination, désir de vaccination, impact de notre passage sur leur vaccination.

Sur les cinquante personnes rencontrées, 42 n’étaient pas vaccinées.

Suite à notre visite 36 étaient d’accord pour se faire vacciner, mais 39 % de ces personnes ne se seraient probablement pas fait vacciner si nous n’étions pas venues, par manque de temps et oublis. Trois personnes étaient contre et après de longues explications sur l’intérêt du vaccin, ont finalement accepté. 3 personnes ont refusé la vaccination malgré nos explications. Au total, nous avons vacciné 92 % des personnes rencontrées.

Nous aurions voulu toucher un plus grand nombre de personne.

Mais convaincre, répondre aux questions aux inquiétudes est assez chronophage, ce qui montre qu’il faudrait une équipe mobile dédiée à cela pour plus d’efficacité et qui puisse intervenir sur des horaires de nuits ou de week-end afin de toucher le plus grand nombre de personnel. Il est clair que même si pour beaucoup l’intérêt du vaccin ne fait pas de doute, encore faut-il trouver le temps ou l’énergie de se faire vacciner.

Une équipe mobile vaccination permettrait d’accroître le taux de vaccination du personnel hospitalier.