Niveaux de sensibilisation au cancer du col utérin et aux papillomavirus humains chez les femmes en communauté urbaine - 09/05/19
Résumé |
Introduction |
Évaluer les connaissances des femmes adultes vivant dans les régions urbaines concernant le cancer du col utérin, ses symptômes et ses facteurs de risque, l’infection par les papillomavirus humains, ses tests diagnostiques et sa vaccination. Mesurer dans cette même population le taux de dépistage du cancer du col utérin par le frottis cervicovaginal et le taux de vaccination contre le VPH et les facteurs qui y sont associés.
Matériels et méthodes |
Au total, 444 femmes âgées de plus de 18 ans vivant en ville, non-médecins, recrutées en ligne et dans divers centres de santé ont été invitées à remplir un questionnaire comportant 32 items. L’analyse statistique est faite sur SPSS® v. 21,0.
Résultats |
La majorité des participantes étaient jeunes (45,7 %), chrétiennes (50,7 %), célibataires (49,3 %), ayant un niveau d’éducation élevé (73,9 %) et employées (49,1 %) dans un domaine autre que celui de la santé (84,9 %). Elles ne visitaient ni un médecin généraliste (64 %) ni un médecin gynécologue (64,6 %) régulièrement. (1) Au total, 85,6 % ont dit avoir entendu parler du cancer du col utérin ; la médiane du score de la symptomatologie du cancer était de 3,00±2,13 et celle du score des facteurs de risque du cancer était de 5,50±2,22. L’infection par le VPH dans la pathogenèse de la maladie était correctement incriminée dans 53,9 % des cas. (2) Au total, 35,6 % des femmes ont dit avoir entendu parler du VPH mais 80,4 % d’elles croyaient que leurs connaissances n’étaient pas satisfaisantes. La médiane du score des connaissances générales concernant le VPH était de 5,39±2,38, celle concernant le test diagnostique du VPH était de 3,33±2,85 et celle concernant les vaccins contre le VPH était de 6,00±2,41. (3) Au total, 37,6 % avaient subi au moins un frottis cervicovaginal durant leur vie alors que 9 % ne savaient pas ce qu’est le frottis cervicovaginal. La pratique des frottis était corrélée de façon statistiquement significative au fait d’avoir entendu parler du cancer du col utérin, au fait de visiter un médecin généraliste régulièrement et fait de visiter un médecin gynécologue régulièrement. (4) Seulement 11,7 % de la population était vaccinée contre le VPH. Ce taux était corrélé de façon statistiquement significative à la religion, au domaine d’études ou de travail, au fait d’avoir entendu parler du cancer du col utérin et au fait de visiter régulièrement un gynécologue.
Conclusion |
Les niveaux de sensibilisation des femmes vivant en communauté urbaine au cancer du col utérin et aux papillomavirus humains sont faibles à modérés. Les taux de dépistage et les taux de vaccination sont non satisfaisants. Plusieurs interventions visant à améliorer ces chiffres sont nécessaires.
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Vol 49 - N° 4S
P. S135 - juin 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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