Hepatitis C treatment with all-oral direct-acting antivirals: Effectiveness and tolerance in a multicenter, prospective, observational study from French general hospitals (APROVVIE, ANGH) - 06/05/19
Traitement de l’hépatite chronique C par une combinaison orale de nouveaux antiviraux directs : efficacité et tolérance dans la vraie vie dans la cohorte APROVVIE de l’ANGH
Association nationale des gastroentérologues des hôpitaux (ANGH)1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16, 17, 18, 19, 20, 21, 22, 23, 24
Summary |
Background and aims |
According to clinical trials, the treatment of patients with chronic hepatitis C (CHC) with second-generation direct acting antiviral agents (DAAs) is highly efficient and well tolerated. The goal of this study was to investigate the effectiveness and safety of various combinations of these drugs during their first 2 years of use in the real-world practice of French general hospitals.
Methods |
Data from patients treated with all-oral DAAs in 24 French non-academic hospital centers from March 1, 2014 to January 1, 2016, were prospectively recorded. The sustained virological response 12–24 weeks after treatment (SVR 12-24) was estimated and severe adverse events (SAE) were evaluated and their predictive factors were determined using logistic regression.
Results |
Data from 1123 patients were analyzed. The population was 69% genotype (G) 1, 13% G3, 11.5% G4, 5% G2, 49% with cirrhosis and 55% treatment-experienced. The treatment regimens were sofosbuvir/ledipasvir (38%), sofosbuvir/daclatasvir (32%), sofosbuvir/simeprevir (17%), ombitasvir+paritaprevir+ritonavir (5%) (with dasabuvir 3.5%), and sofosbuvir/ribavirin (8%). Ribavirin was given to 24% of patients. The SVR 12-24 was 91.0% (95% CI: 89.2–92.5%). Sofosbuvir-ribavirin was less effective than other regimens. The independent predictors of SVR 12-24 by logistic regression were body weight, albumin, previous hepatocellular carcinoma and treatment regimen (sofosbuvir/ribavirin vs. others). Sixty-four severe adverse events (SAE) were observed in 59 [5.6%] patients, and were independently predicted by cirrhosis and baseline hemoglobin. Serum creatinine increased during treatment (mean 8.5%, [P<10−5]), satisfying criteria for acute kidney injury in 62 patients (7.3%). Patient-reported overall tolerance was excellent, and patient-reported fatigue decreased during and after treatment.
Conclusions |
Second generation DAAs combinations are as effective and well tolerated in a « real-world » population as in clinical trials. Further studies are needed on renal tolerance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
Les essais thérapeutiques des antiviraux d’action directe (AAD) de seconde génération ont montré leur efficacité et leur bonne tolérance. Nous avons voulu évaluer l’efficacité et la tolérance de diverses combinaisons de ces médicaments pendant leurs deux premières années d’utilisation dans la pratique quotidienne d’hôpitaux généraux français.
Méthodes |
Les données des malades traités avec des DAA sans interféron dans 24 centres hospitaliers non universitaires entre le 1er mars 2014 et le 1er janvier 2016 ont été enregistrées prospectivement. Nous avons mesuré la réponse virologique soutenue 12 à 24 semaines après la fin du traitement (RVS 12-24), analysé les évènements indésirables sévères (EIS), et déterminé leurs facteurs prédictifs par régression logistique.
Résultats |
Les données de 1123 malades ont été analysées. Il y avait 69 % de génotype (G) 1, 13 % de G3, 11,5 % de G4, 5 % de G2, 49 % des malades avaient une cirrhose, 55 % avaient déjà été traités. Les principales combinaisons thérapeutiques étaient sofosbuvir/ledipasvir (38 %), sofosbuvir/daclatasvir (32 %), sofosbuvir/simeprevir (17 %), ombitasvir+paritaprevir+ritonavir (5 %) (avec dasabuvir 3,5 %), et sofosbuvir/ribavirine (8 %); 24 % des maladies prirent de la ribavirine. Le taux de RVS 12-24 était de 91,0 % (IC 95 %: 89,2–92,5 %). Sofosbuvir-ribavirine était moins efficace que les autres combinaisons. Les facteurs prédictifs indépendants de RVS 12-24 étaient le poids, l’albumine, un carcinome hépatocellulaire préalable et la combinaison thérapeutique (sofosbuvir/ribavirin vs autres). Soixante-quatre EIS furent observés chez 59 malades (5,6 %), et étaient indépendamment prédits par l’existence d’une cirrhose et l’hémoglobine initiale. La créatininémie augmenta pendant le traitement (8,5 % en moyenne [p<10−5]), remplissant les critères d’une insuffisance rénale aiguë chez 62 patients (7,3 %). Les malades évaluèrent la tolérance comme excellente, et leur fatigue qui décrut pendant et après le traitement.
Conclusion |
Dans une population «de la vraie vie», les combinaisons d’AAD de seconde génération sont aussi remarquablement efficaces et bien tolérées que dans les essais thérapeutiques. Des études ultérieures concernant la tolérance rénale sont nécessaires.
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Vol 48 - N° 3P1
P. e101-e110 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.