Le « Light Painting ». Écriture de lumière et conversion du regard. Une nouvelle médiation dans la prise en charge des addictions à l’adolescence - 13/04/19
“Light Painting”. Writing of light and conversion of the look. A new mediation in the care of addictions in the adolescence
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Résumé |
Introduction |
Techniquement le Light Painting est une prise de vue photographique qui consiste à révéler les traces lumineuses d’une source grâce à un temps d’exposition relativement lent. Il a été démontré que la prise de photos augmente la sensation hédonique jusqu’à l’accès à la joie et en même temps potentialise l’implication des sujets dans ce qu’ils vivent ou expérimentent. L’efficacité de son utilisation dans le champ thérapeutique a été démontrée par plusieurs études.
Méthode |
Les ateliers d’Art thérapie à Médiation Light Painting se déroulent avec une cadence hebdomadaire depuis 2013 dans le département de psychiatrie de l’adolescent et de l’adulte jeune de l’institut mutualiste Montsouris.
Résultats |
Cet article a pour objet de fournir des éléments cliniques sur l’intérêt de l’utilisation de la technique photographique du « Light Painting » en tant qu’outil de médiation thérapeutique notamment dans le champ des addictions à l’adolescence, et tout particulièrement pour celles impliquant le corps comme les troubles des conduites alimentaires (TCA). Le fait de se voir réconcilie avec une « autonomie » un sentiment intérieur. Un « lieu » du « moi » ou du « soi » réapparaît. Le sujet comprend alors « de visu » que son moi n’a pas le pouvoir de quitter, ni de dépasser ce corps, ce lieu dans lequel il n’y a pas non plus de place pour un autre que lui. Il reconquiert sa subjectivité même, ce lieu qui fait « corps » avec l’épreuve qu’il ne cesse de faire de « sa propre limitation ou finitude ». La « corporéité » réémerge et un sentiment intérieur se manifeste à la fois comme pulsatile, vivant.
Conclusion |
Le « Light painting » n’est pas un nouveau gadget thérapeutique et à l’instar du photolangage possède ses propres indications. Il propose un nouvel abord de l’expression des rapports au corps, au soi, à autrui, à l’espace et au temps. La dimension groupale en fait une médiation thérapeutique à part entière conduisant à une métabolisation de la réalité psychique, inconsciente et préconsciente, subjective en s’appuyant sur la fonction contenante du groupe, et sur la tiercérisation apportée par le thérapeute.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Introduction |
Technically ``Light Painting'' is a photographic shooting which consists in revealing the bright tracks of a source thanks to a relatively slow exposure time. It was demonstrated that the grip of photos increases the hedonic sensation until the access to the enjoyment and at the same time potentialises the implication of the subjects in what they can live or experiment. The efficiency of its use in the therapeutic field was demonstrated by several studies.
Method |
Art Therapy sessions based on ``Light Painting'' have been taking place in the department of Psychiatry of the Teenager and the young Adult of Institut Mutualiste Montsouris with a weekly pace since 2013.
Results |
This article aims to supply clinical elements on the interest of the use of ``Light Painting" photographic technique as a therapeutic intervention tool in particular in the field of addictions in the adolescence, and quite particularly for those involving the body as Eating Disorders. Seeing oneself there and thus reconciles with an ``autonomy" of existance, an internal feeling. A ``place" for the ``Ego" or the ``Self" reappears. The subject understands by the way ``de visu'' that his or her ``Ego'' neither has the power to leave the body , nor to exceed it. This is the place in which there is either no place for one other than him. He reconquers his subjectivity, ``this place which makes" body ``with the test which it does not stop making of his own limitation or finiteness". The ``Embodied" reemerges and an internal feeling shows itself at the same time as pulsatile and alive.
Conclusion |
``Light painting" is not a new therapeutic gadget and - following the example of Photolanguage - has its own indications. It allows a new way of expressing what you feel in your body, to the ``self'', to others, in space and in time. The group setting makes it a therapeutic tool in its own right. This leads to a metabolization of the unconscious and preconscious subjective psychic reality that relies on the containing function of the group and on the therapist as a third party.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Light Painting, Adolescence, Addiction, Troubles des conduites alimentaires, Médiation, Groupe
Keywords : Light Painting, Adolescence, Addiction, Eating Disoders, Mediation, Group
Plan
Vol 67 - N° 3
P. 158-168 - mai 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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