Atteintes rénales après greffe de cellules souches hématopoiétiques - 09/04/19
Article à jour au 27/05/2024
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Résumé |
La greffe de cellules souches hématopoïétiques (CSH) est le traitement de choix de plusieurs pathologies hématologiques, notamment malignes. Les complications potentielles de cette modalité thérapeutique comprennent une dysfonction rénale précoce et tardive. La dysfonction rénale précoce, généralement réversible, est le plus souvent due à une nécrose tubulaire aiguë (syndrome de lyse tumorale, toxicité de l'infusion de moelle osseuse, sepsis, médicaments néphrotoxiques), une maladie veino-occlusive hépatique ou une microangiopathie thrombotique (MAT). La dysfonction rénale chronique est souvent multifactorielle, secondaire essentiellement à la toxicité endothéliale du conditionnement et à la toxicité des inhibiteurs de la calcineurine. Les lésions histologiques rénales ressemblent à celles de la MAT. De rares cas de syndromes néphrotiques ont été rapportés après une greffe de CSH, notamment sous forme de glomérulonéphrite extramembraneuse, souvent associée à une maladie chronique du greffon contre l'hôte. Il existe également des atteintes rénales d'origine virale comme la néphropathie au virus BK. Les moyens thérapeutiques d'une dysfonction rénale après une greffe de CSH sont limités mais la greffe rénale est toujours possible en cas d'insuffisance rénale terminale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Insuffisance rénale aiguë, Insuffisance rénale chronique, Greffe de cellules souches hématopoïétiques, Microangiopathie thrombotique, Inhibiteur de la calcineurine, Réaction du greffon contre l'hôte
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