Caractérisation scanographique rachidienne chez le poisson-zèbre : méthode - 31/03/19
Computed tomography method for characterising the zebrafish spine
, Marc Khalifé a, Lofti Slimani b, Hugues Pascal-Moussellard aBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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Résumé |
Introduction |
Le poisson-zèbre est un modèle très utilisé en recherche, notamment du fait de sa maniabilité génétique. De récents modèles de déformation vertébrale, et notamment de scoliose idiopathique ont vu le jour chez cet animal. Cependant, l’analyse rachidienne de ce modèle est variable dans sa méthodologie.
Hypothèse |
Le micro-scanner pourrait permettre de caractériser la colonne vertébrale du poisson-zèbre selon des critères orthopédiques.
Matériel et méthodes |
Deux observateurs ont procédé à une analyse préliminaire sur 15 animaux, 12 adultes (âgés de 18 mois) et 3 juvéniles (âgés de 12 semaines). Six animaux furent analysés dans une position artificielle mimant une déformation rachidienne de type scoliose. Les animaux furent analysés en micro-scanner (Quantum FX Caliper™), avec des résolutions de 59μm, pour un champ de vue de 30mm. L’analyse secondaire des images a été réalisée à l’aide du logiciel Radiant DICOM Viewer™.
Résultats |
Nous avons défini plusieurs plans d’analyses sur les reconstructions scanographiques 3D, permettant de mesurer différents critères orthopédiques dans le plan sagittal (cyphose thoracique, cyphose maximale, leurs apex, longueur des différents segments, ratio sagittal) et dans le plan frontal (angles de Cobb, apex et vertèbres-limites, équilibre frontal, côté de la convexité). L’analyse de la cohorte montrait une cyphose thoracique moyenne de 20,5°±5,0 pour les poissons adultes et de 8,7° pour les poissons juvéniles. Les poissons sauvages en position neutre ne présentaient pas de courbure dans le plan frontal. Les angles de Cobb et les vertèbres sommets ont pu être déterminés pour les courbures induites artificiellement.
Discussion |
Cette étude a permis de définir une méthode d’analyse standardisée du rachis du poisson-zèbre, et des valeurs que nous pouvons considérer comme normales : moins de 30° de cyphose thoracique et moins de 10° dans le plan frontal. Les déformations rachidiennes peuvent également être analysées sur les reconstructions obtenues. Nous espérons que cette méthode pourra servir à des travaux ultérieurs sur ce modèle ichthyen.
Niveau de preuve |
IV, étude de cas.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Poisson-zèbre, Scanner, Rachis, Scoliose
Plan
| ☆ | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics & Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 105 - N° 2
P. 213-218 - avril 2019 Retour au numéro
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