Imagerie des tumeurs cérébrales intra ventriculaires - 29/03/19
pages | 2 |
Iconographies | 0 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Objectif |
L’objectif de notre étude est de préciser l’intérêt de l’imagerie dans le diagnostic positif, le bilan initial et de suivi des tumeurs intra ventriculaires et de proposer une démarche étiologique basée sur les critères d’imagerie ainsi que sur l’âge et le siège de la tumeur.
Matériel et méthodes |
Étude rétrospective portant sur une série de 30 cas de tumeurs cérébrales intra ventriculaires explorés au service d’imagerie médicale de l’hôpital Fattouma Bourguiba sur une période de 10 années allant de 2008 à 2018.
Résultat |
L’étude statistique des données cliniques et paracliniques de 25 dossiers a permis d’établir les résultats suivants :
– l’âge moyen de la population est de 30 ans pour des extrêmes de 3 et 77 ans, dont 11 enfants ;
– les céphalées sont la manifestation révélatrice la plus fréquente à peu près dans 30 % des cas de notre série, elles sont le plus souvent holocraniennes, d’aggravation matinale associées les plus souvent à des vomissements en rapport avec une hypertension intra crânienne ;
– les troubles de la marche représentent une circonstance révélatrice dans 30 % des cas en particulier chez l’enfant pour les tumeurs de la fosse postérieur et du V4 ;
– tous nos patients ont été explorés par une TDM et une IRM cérébrale.
Le diagnostic étiologique était comme suit : 10 tumeurs des ventricules latéraux dont 1 neurocytome central, 2 astrocytomes sous épendymaires à cellules géantes, 1 méningiome intra ventriculaire, 1 astrocytome anaplasique, 4 glioblastomes intraventriculaires, un carcinome à cellules embryonnaire du ventricule latéral gauche et un kyste du plexus choroide. Onze tumeurs du troisième ventricule : 6 kystes colloides, deux kystes de la poche de Rathke, un astrocytome anaplasique, un astrocytome pilocytique et un carcinome embryonnaire. Les extrémités d’âge sont 5 ans et 64 ans. 14 tumeurs du V4 touchant en particulier la population infantile dans 8 cas sur 10 avec des extrêmes d’âge de 3 ans à 47 ans, les types histologiques étaient : épendymome dans 5 cas, Kyste colloïde dans 1 cas, papillome dans un cas, 5 cas de médulloblastomes, Une tumeur mixte épendymome/subépendymome et un astrocytome pilocytique.
Conclusion |
L’imagerie notamment l’IRM est primordiale pour une approche diagnostique, étiologique, pour le bilan d’extension ainsi que pour guider la prise en charge chirurgicale. Elle permet aussi le suivi des patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 46 - N° 2
P. 101-102 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?