Stimulation séquentielle multi-électrode versus stimulation mono-électrode pour évoquer le réflexe stapédien pendant l’implantation cochléaire : corrélation avec le niveau maximal de confort - 23/03/19
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Résumé |
Objectifs |
Les objectifs étaient d’évaluer si la stimulation séquentielle utilisant 4 électrodes placées en 4 points différents de la cochlée pouvait provoquer le réflexe stapédien à partir d’un seuil plus bas par rapport à une stimulation mono-électrode, et d’évaluer la corrélation entre les valeurs obtenues séquentiellement et le niveau maximal de confort (niveau C).
Patients et méthodes |
Une étude rétrospective était menée sur 35 patients âgés de 19 à 80 ans (ayant acquis le langage) ayant reçu de façon consécutive un implant cochléaire dans deux centres spécialisés. Le niveau de stimulation (largeur de l’impulsion) requis pour provoquer le réflexe stapédien était évalué pour deux protocoles d’électrostimulation : mono-électrode versus stimulation séquentielle à 4 électrodes. Ces valeurs seuils étaient comparées aux niveaux C obtenus lors de l’activation de l’implant.
Résultats |
Les différences moyennes entre les largeurs d’impulsion nécessaires pour provoquer le réflexe stapédien et pour atteindre le niveau C étaient significativement moins importantes (p<0,0001) lorsqu’obtenues via la stimulation séquentielle ; ces différences étaient statistiquement significatives pour toutes les électrodes sans exception (p<0,0001).
Conclusions |
Les seuils de stimulation provoquant le réflexe stapédien par stimulation séquentielle avec 4 électrodes montraient une corrélation significative avec le niveau de confort maximal déterminé lors du premier réglage. Ces valeurs seuils peuvent contribuer à définir la limite supérieure du champ dynamique lors des réglages initiaux.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Réflexe stapédien, Niveau de confort, Implantation cochléaire, Électrophysiologie
Plan
☆ | Ne pas utiliser pour citation la référence française de cet article mais celle de l’article original paru dans European Annals of Otorhinolaryngology Head and Neck Diseases en utilisant le DOI ci-dessus. |
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