Les organismes génétiquement modifiés (OGM) sont au cœur d’un vif débat sociétal en France et dans l’Union européenne. Avec un recul de plus de vingt ans, il est possible de dresser un bilan étayé de leur impact sur le plan sanitaire et environnemental. L’enjeu n’est plus d’évaluer leurs effets dommageables, qui ont toujours été très contrôlés en amont, mais de disposer d’une réglementation proportionnée et adaptée aux risques, pour ne pas priver l’agriculture européenne des bénéfices qu’ils procurent et de ceux qui dériveront des recherches et des développements en cours sur les nouvelles biotechnologies.

Genetically modified organisms (GMOs) are at the heart of a heated societal debate in France and within the European Union. With more than twenty years of hindsight, it is now possible to draw up a balanced report on their benefits and risks in terms of human health and environment. The question is no longer about their alleged harmful effects, which have always been exhaustively assessed before homologation, but rather of having a regulation which is proportionate and adapted to the risks, in order to avoid depriving European agriculture of the benefits they already provide and of those which will result from ongoing research and development on new biotechnologies.