L’abandon de l’index d’éveil pour la prescription et le remboursement de la CPAP n’affecte pas la compliance au traitement - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
En Belgique les conditions de remboursement du traitement du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) ont été élargies en janvier 2017 : le seuil d’index d’apnées-hypopnées (AHI) est abaissé de 20 à 15/h de sommeil et les apnées centrales et les micro-éveils ne sont plus considérés. L’objectif de l’étude est d’établir l’influence de ces nouvelles conditions de remboursement de la CPAP sur l’acceptance, l’adhérence et la compliance à court terme à ce traitement.
Méthodes |
Étude rétrospective unicentrique comparant entre 2016 et 2017 des patients avec SAOS modéré à sévère nouvellement diagnostiqués pouvant bénéficier des conditions de remboursement de la CPAP. Les outils diagnostiques et thérapeutiques utilisés en 2016 et en 2017 sont semblables.
Résultats |
905 patients ont bénéficié d’une polysomnographie en 2016 contre 874 en 2017. En 2016 il a été proposé à 120 patients un traitement par CPAP selon les critères de remboursement, les taux d’acceptance et d’adhérence étaient respectivement de 88 % et 90 % et la compliance moyenne était de 5,64h (±1,98). En 2017, 137 patients pouvaient bénéficier d’un traitement par CPAP selon la nouvelle convention, les taux d’acceptance et d’adhérence étaient respectivement de 89 % et 89 % et la compliance moyenne était de 5,81h (±2,08).
Conclusion |
L’abandon des micro-éveils et l’abaissement du seuil d’AHI de 20 à 15/h ne modifient pas l’acceptance, l’adhérence et la compliance à court terme.
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Vol 16 - N° 1
P. 40 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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