Relations entre caractéristiques polysomnographiques des premiers mois de vie et développement neurocognitif à 3 ans - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
Peu d’études rapportent le lien entre la quantité et/ou la qualité du sommeil et la cognition chez l’enfant pré-scolaire. Le but était donc d’étudier les relations entre le sommeil des premiers mois de vie et les caractéristiques neurocognitives à 3 ans.
Méthodes |
Les enfants inclus dans cette étude faisaient partie de la cohorte AuBE. Ces enfants ont bénéficié d’une polysomnographie à terme (M0) et à 6 mois (M6) ainsi que d’un bilan neuropsychologique à 3 ans (WIPPSI-III). Les caractéristiques du sommeil ont été déterminées pour la nuit et le jour et les différents sous-scores du WIPPSI-III ont été calculés : le score total (FISQ), la composante verbale (VIQ), la composante de performance (PIQ). Les relations entre les scores de QI et les variables du sommeil ont été étudiées en utilisant des modèles avec l’enfant comme variable répétée avec ajustement pour la période de sommeil (jour/nuit), la maturation (M0/M6), l’exposition au tabac, le score de dépression, l’âge de la mère, la durée d’allaitement et le genre.
Résultats |
Les résultats de 118 polysomnographies réalisées chez 78 enfants ont été analysés. Les scores moyens obtenus pour le VIQ, PIQ et FISQ étaient dans les normes. Plus les micro-éveils pendant le sommeil de nuit étaient fréquents, plus le VIQ était diminué. D’autre part, la durée de sommeil et l’efficacité du sommeil en journée étaient négativement associées à tous les scores de QI.
Conclusion |
En conclusion, des caractéristiques de sommeil précoces telles que la fragmentation du sommeil ou la durée des siestes pourraient influencer les fonctions cognitives à 3 ans.
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Vol 16 - N° 1
P. 24 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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