Exposition à une lumière polychromatique lors d’une privation de sommeil de 40 heures : effets sur la mémoire de travail - 16/02/19
Résumé |
Objectif |
La privation de sommeil est connue pour avoir des effets délétères sur les performances cognitives. Nous avons évalué l’effet direct d’une lumière polychromatique au cours d’une privation de sommeil sur la mémoire de travail.
Méthodes |
Une privation de sommeil de 40heures a été réalisée chez 16 sujets sains randomisés en deux groupes : un groupe témoins (C) (2 hommes/6 femmes, 23,69±4,83 ans) exposé à une lumière tamisée<10 lux, et un groupe lumière active (L) (5 hommes/3 femmes, 21,52±2,64 ans) exposé à des pulses de lumière polychromatique (150minutes, 250 lux) alternés avec de la lumière tamisée (75minutes). La mémoire de travail a été évaluée à intervalles réguliers pendant la privation de sommeil grâce aux tâches de N-Back (n=1, 2 et 3).
Résultats |
En lumière tamisée on observe une modulation circadienne du pourcentage de bonnes réponses aux tâches de N-Back ainsi qu’une diminution du pourcentage de bonnes réponses proportionnelle à la difficulté de la tâche. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes. Cependant, pendant la tâche de 3-Back les résultats semblent meilleurs pour les sujets exposés à la lumière polychromatique que ceux restant en lumière tamisée lors de la privation, sans que cet effet soit statistiquement significatif.
Conclusion |
Les données suggèrent que la mémoire de travail n’est influencée par un effet direct de la lumière que lorsque la complexité de la tâche augmente. L’analyse d’un plus grand nombre de sujets permettra d’étayer ce résultat qui a une application directe pour adapter l’éclairage dans notre société.
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Vol 16 - N° 1
P. 23 - mars 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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