When factors of risk perception are an obstacle to risk representation: Earthquakes in Southern France - 11/02/19
Quand les facteurs de perception d’un risque constituent un obstacle à la représentation de ce même risque: le risque sismique dans le sud de la France
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Abstract |
Introduction |
More and more, researchers are turning to social representations to explore social thinking about risks, but this may not always be the best option. In particular, low to moderate risks possess inherent characteristics that can potentially constitute an obstacle to sociorepresentational processes, such as translating as “zero risk” in the eyes of the general public.
Objective |
With this in mind, we conducted a study on the social representation of earthquakes in Southern France in order to better understand if low to moderate risks can be objects of social representation.
Method |
After first exploring data available in the region on risk perception in relation to factors that condition the emergence of a social representation, we analysed the structure of the social representation of earthquakes in Southern France among earthquake-exposed inhabitants (n=94), using three methods designed within the structural approach: prototypical analysis, similitude analysis and the Test of Context Independence.
Results |
We identified an essentially descriptive representation with no practical orientation, leading us to discuss social representations in relation to collective representations.
Conclusion |
We propose a clearer distinction between the two as well as arguments in favour of a standardised technique for verifying the existence of a social representation. We then attempt to situate both concepts within the Architecture of Social Thought model.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
De plus en plus, les chercheurs se tournent vers les représentations sociales pour explorer la pensée sociale à propos des risques, mais ce n’est pas toujours forcément la meilleure option. En particulier, les risques faibles à modérés possèdent des caractéristiques inhérentes qui peuvent potentiellement constituer un obstacle aux processus socioreprésentationnels, comme par exemple se traduire par « risque zéro » aux yeux du grand public.
Objectif |
Sur la base de ces considérations, nous avons conduit une étude sur la représentation sociale des séismes dans le sud de la France, dans le but de mieux comprendre si les risques faibles à modérés peuvent être objets de représentation sociale.
Méthode |
Après avoir exploré des données disponibles dans la région en lien avec les conditions d’émergence d’une représentation sociale, nous avons analysé la structure de la représentation sociale des tremblements de terre dans le sud de la France auprès d’habitants de zones sismiques (n=94), et cela à l’aide de trois méthodes développées dans le cadre de l’approche structurale : l’analyse prototypique, l’analyse de similitude et le test d’indépendance au contexte.
Résultats |
Nous avons identifié une représentation essentiellement descriptive, sans aucune orientation pratique, ce qui nous mène à questionner les représentations sociales en relation avec les représentations collectives.
Conclusion |
Nous proposons une distinction plus claire entre ces deux concepts, en essayant de les situer dans le modèle de l’architecture de la pensée sociale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Social representation, Collective representation, Earthquakes, Social thinking, Risk perception
Mots clés : Représentation sociale, Représentation collective, Tremblement de terre, Pensée sociale, Perception des risques
Plan
Vol 69 - N° 1
P. 31-39 - janvier 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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