Systematics and palaeoecology of middle Toarcian Asteroidea (Echinodermata) from the
Seuil du Poitou”, Western France
- 21/03/08

Abstract |
Complete, articulated starfish fossils are rare. However, more frequently encountered dissociated skeletal elements (ossicles) permit reliable taxonomic identification, making them a valuable data source for diversity estimates. Nearly 300 asteroid ossicles, collected from the middle Toarcian marls in western France can be assigned to five species. Four species and two genera are described: Comptoniaster vrinensis nov. sp. (Goniasteridae), Poncetaster crateri nov. gen. nov. sp. (Stauranderasteridae), Galbaster recurrans nov. gen. nov. sp. (Goniasteridae) and Pentasteria? liasica nov. sp. (Astropectinidae). The known diversity of Early Jurassic asteroids is increased from 12 to 16 species. These taxa illustrate the diversification of crown-group asteroids early in the Jurassic, following the Permo-Triassic crisis. They also reflect bias of the fossil record, and imply the existence of numerous ghost lineages in the evolutionary trees of extant groups. Variation in asteroid diversity across the “Seuil du Poitou” was driven by ecological constraints. The relative frequency (abundance of ossicles and diversity) of goniasterids and stauranderasterids increases in shallower environments. The Benthopectinidae, represented by Plesiastropecten hallovensis, occurred primarily from deep-shelf sediments. Similar ecological patterns are observed for more recent fossil and extant relatives, which further supports the idea of conservative evolution in post-Palaeozoic starfishes since the Early Jurassic.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les fossiles plus ou moins complets d'étoiles de mer sont extrêmement rares. Cependant, les éléments dissociés du squelette (ossicules) sont abondants et permettent une attribution taxinomique, ce qui fait des ossicules une source de donnée intéressante pour l'estimation de la paléobiodiversité. Cinq espèces ont été reconnues à partir d'environ 300 ossicules, collectés dans les marnes du Toarcien moyen de l'ouest de la France. Quatre espèces et deux genres sont nouveaux : Comptoniaster vrinensis nov. sp. (Goniasteridae), Poncetaster crateri nov. gen. nov. sp. (Stauranderasteridae), Galbaster recurrans nov. gen. nov. sp. (Goniasteridae) et Pentasteria ? liasica nov. sp. (Astropectinidae). La diversité des astérides connus au Jurassique inférieur est ainsi augmentée de 12 à 16 espèces. Ces taxons illustrent la diversification du « crown-group » des astérides très tôt dans le Jurassique, après la crise de la limite Permo-Trias. Ils reflètent également des biais du registre fossile et impliquent de nombreuses lignées fantômes dans les arbres évolutifs établis à partir des groupes actuels. Les variations de diversité des astérides le long du Seuil du Poitou étaient déterminées par des contraintes écologiques. L'abondance relative des ossicules et le nombre d'espèces de Goniasteridae et de Stauranderasteridae augmente dans les environnements les moins profonds. Les Benthopectinidae, représentés par Plesiastropecten hallovensis, occupent préférentiellement les environnements échantillonnés les plus profonds (plate-forme distale). Les mêmes affinités écologiques s'observent chez les plus récentes, y compris les formes actuelles, ce qui suggère un conservatisme évolutif des étoiles de mer depuis le Jurassique inférieur.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Asteroidea, Toarcian, Taxonomy, Ecology, Evolution
Mots clés : Asteroidea, Toarcien, Taxinomie, Écologie, Évolution
Plan
Vol 37 - N° 6
P. 807-825 - novembre-décembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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