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État de la résistance aux antibiotiques de Streptococcus pneumoniae dans la région Bretagne. Résultats de l'Observatoire Régional du Pneumocoque pour l'année 1999 - 01/01/02

L.  Desbordes a * ,  P.-Y.  Donnio a ,  J.  Vaucel b ,  M.-L.  Abalain c ,  M.  Anguill d ,  J.-P.  Aubry e ,  M.-J.  Dufour f ,  J.-Y.  Esvant g ,  E.  Gardien h ,  F.  Geffroy i ,  C.  Heurtin a ,  S.  Jaubert j ,  A.  Gougeon j ,  J.-L.  Laborie f ,  A.  Legac k ,  G.  Lelay c ,  J.  Minet j ,  M.  Perrin a ,  P.  Pouedras l ,  H.  Sénéchal e ,  H.  Sylvestre m ,  D.  Tandé c ,  J.-F.  Ygout n ,  J.-L.  Avril a *Auteur correspondant

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Résumé

Treize laboratoires bretons ont collecté 832 souches de Streptococcus pneumoniae en 1999 chez 312 (37,5 %) femmes et 518 (62,2 %) hommes hospitalisés ou consultants. Cette population comprenait 255 (30,6 %) enfants.

Cent quatre-vingt-huit (22,6 %) souches ont été isolées d'hémocultures, 16 (1,9 %) de LCR, 449 (54 %) de prélèvements pulmonaires qu'ils soient protégés (8,1 %) ou non (45,9 %) et 88 (10,6 %) de pus d'otite moyenne aiguë. La diminution de la sensibilité à la pénicilline G (PSDP) a été mesurée par un disque d'oxacilline 5 μg selon les recommandations du CA-SFM. Les CMI de la pénicilline G, de l'amoxicilline et du céfotaxime ont été mesurées sur une partie des PSDP par la méthode de dilution en gélose.

Soixante-cinq pour-cent (546/832) des pneumocoques sont des PSDP, 33,5 % des PSDP sont résistants à la pénicilline G, 2,2 % sont résistants à l'amoxicilline et 0,2 % au céfotaxime. L'activité de l'érythromycine, de la tétracycline et du cotrimoxazole, déterminée par diffusion en gélose, confirme l'association de la résistance à ces antibiotiques aux PSDP. Le sérotypage des PSDP retrouve les types prédominants 23 (23,7 %), 14 (23,5 %) et souligne l'augmentation de fréquence du type 19 (19,1 %).

Dans notre région, l'augmentation constante des PSDP (1993-1994 : 28,5 % ; 1997 : 56,4 % ; 1999 : 65,6 %) pourrait peut-être être expliquée par l'analyse des données sociologiques et démographiques spécifiques.

Mots clés  : Streptococcus pneumoniae ; Pneumocoque de sensibilité diminuée à la pénicilline G ; Epidémiologie ; Bretagne.

Abstract

Throughout 1999, clinical microbiology laboratories of 13 hospitals in Brittany have recovered Streptococcus pneumoniae isolates in 832 patients, 312 (37.5%) female and 518 (62.2%) male. Two hundred fifty five of them (30.6%) were children. One hundred eighty eight isolates were recovered from blood cultures (22.6%), 16 from CSF (1.9%), 449 from lungs (54%), and 88 from ear exsudates (10.6%).

A 5 μg oxacillin-disk test was used to detect isolates with reduced susceptibility to penicillin G. Determination of MICs of penicillin G, amoxicillin and cefotaxime were then performed by agar dilution method on 402 strains previously categorized resistant or intermediate.

Five hundred forty six isolates were PSDP, 33.5% of them were resistant to penicillin G, 2.2% to amoxicillin and 0.2% to cefotaxime. As expected, a decreased susceptibility to beta-lactamins was frequently associated with resistance to macrolides, cotrimoxazole and tetracyclin. Among PSDP, the most prevalent serotypes were 23 (23.7%), 14 (23.5%) and 19 (19.1%).

In Brittany, the constante rise of PSDP (1993-1994: 28.5%; 1997: 56.4%; 1999: 65.6 %) could be perhaps explain by analysis of social and demographic data.

Mots clés  : Streptococus pneumoniae ; Penicillin resistant pneumococci ; Epidemiology ; Brittany.

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Vol 50 - N° 9

P. 560-564 - novembre 2002 Retour au numéro
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