Facteurs influençant le choix d’un traitement par aprémilast ou méthotrexate pour du psoriasis, en vie courante - 15/01/19
GEM Resopso
pages | 2 |
Iconographies | 1 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Introduction |
Les traitements systémiques sont utilisés depuis de nombreuses années dans le psoriasis en plaques. L’aprémilast (APR) a une AMM proche de celle du méthotrexate (MTX). L’objectif de cette étude était d’évaluer le profil des patients à l’introduction de ces traitements, en vie courante.
Matériel et méthodes |
Il s’agissait d’une étude non interventionnelle, rétrospective, multicentrique réalisée entre le 22 janvier et le 9 avril 2018. Étaient inclus les patients≥18 ans atteints de psoriasis chez qui avait été débuté du MTX ou de l’APR entre le 3 octobre 2016 (date de l’AMM de l’APR) et le 19 janvier 2018 (début de l’étude). Les données colligées comprenaient le lieu de prescription (ville/hôpital), le type de traitement (MTX/APR), l’âge, le sexe, les caractéristiques du psoriasis (âge de début, type, sévérité (PGA), rhumatisme psoriasique, traitements antérieurs), l’indice de masse corporelle, la présence d’un diabète, d’une dyslipidémie, d’une hypertension artérielle (HTA), le tabagisme, un antécédent de pathologie cardiovasculaire, de cancer, une dépression, une infection chronique, la préférence du patient pour le traitement.
Résultats |
Cinq cent soixante-quinze patients étaient inclus (Annexe A). En analyse univariée, l’APR était utilisé chez des patients plus âgés (p<0,0001) et avec un âge de début du psoriasis plus tardif (p=0,02). Le sexe, le type de psoriasis, sa sévérité et l’existence d’un rhumatisme psoriasique ainsi que le lieu de prescription n’avaient pas d’influence sur le choix du traitement. L’APR était initié chez des patients ayant plus fréquemment reçu de la photothérapie (p=0,01), de l’acitrétine (p<0,0001), du MTX (p<0,0001), de l’étanercept (p=0,01), de l’adalimumab (p=0,01) et de l’ustékinumab (p=0,001). Le MTX était choisi chez des patients n’ayant reçu aucun traitement systémique lors des 6 derniers mois (p<0,0001). L’APR était préféré chez les patients atteints de dyslipidémie (p=0,0007), d’HTA (p=0,006), de dépression (p=0,02), avec antécédent de pathologie cardiovasculaire (p=0,02), ou de cancer (p=0,0002). Le tabagisme, l’existence d’un surpoids ou d’une obésité n’influaient pas sur le choix du traitement. L’APR était plus fréquemment prescrit du fait du choix du patient (p=0,004). En analyse multivariée (variables retenues avec p<0,01), seuls l’âge plus élevé (p<0,0001 ; OR [IC 95 %] : 1,04 [1,02–1,05]), l’antécédent de cancer (p=0,01 ;OR [IC95 %] : 2,34 [1,20–4,74]), et l’utilisation d’un traitement systémique dans les 6 mois précédant la prescription (p<0,0001 ; OR [IC 95 %] : 3,0 [1,96–4,66]) étaient associés à la prescription d’APR.
Conclusion |
Dans cette étude, l’APR a majoritairement été initié après échec à au moins un traitement systémique et ce conformément à l’avis de commission de transparence. Il a été privilégié chez les patients avec antécédent de cancer, chez qui une biothérapie était contre indiquée et chez les patients plus âgés, souvent considérés comme plus fragiles.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Aprémilast, Méthotrexate, Psoriasis
Plan
☆ | Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder.2018.09.079. |
Vol 145 - N° 12S
P. S89-S90 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?