Efficacité de l’ustékinumab dans la double prise en charge d’un lupus subaigu et d’un psoriasis sévères - 15/01/19
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Résumé |
Introduction |
Le bélimumab, un anticorps monoclonal anti-B lymphocyte stimulator (BLyS) a été la première biothérapie retenue dans l’indication du lupus. D’autres molécules sont en cours de développement dans cette indication dont l’anifrolumab, un anticorps monoclonal anti-récepteur des 1-IFN, et l’ustékinumab, un anti-IL12/IL23. Nous rapportons l’observation d’une patiente associant un psoriasis sévère et un lupus subaigu étendu traités efficacement par ustékinumab.
Observations |
Une patiente âgée de 65 ans avait pour antécédents un lupus subaigu diagnostiqué en 2006 (FAN 1/1280 Ac anti-SSA+) avec syndrome de Gougerot–Sjögren, et un psoriasis sévère diagnostiqué en 2009, confirmés par biopsies. Elle avait été successivement traitée pour son lupus par hydroxychloroquine, thalidomide arrêté pour intolérance, lénalidomide et pour son psoriasis par dermocorticoïdes, tacrolimus topique, méthotrexate, acitretine, ciclosporine. Devant l’absence de contrôle simultané de ces deux dermatoses extrêmement affichantes (atteinte du visage et du cuir chevelu) avec grand retentissement psychologique, une biothérapie était proposée pouvant contrôler ces deux affections. Après discussion lors d’une RCP maladies inflammatoires un traitement par ustékinumab était proposé initialement à la posologie du psoriasis. À cette posologie le contrôle était limité aux lésions de psoriasis. L’optimisation (en doublant les doses) permettait un double contrôle durable du psoriasis et du lupus avec une tolérance parfaite (Annexe A).
Discussion |
Une étude de phase 2 a récemment mis en évidence l’intérêt de l’ustékinumab dans la prise en charge du lupus systémique. La posologie proposée est celle de la maladie de Crohn avec induction intraveineuse et traitement mensuel par 90mg. Notre observation confirme l’intérêt de cette molécule pour la prise en charge du lupus cutané à doses supérieures de celles utilisées dans le psoriasis.
Conclusion |
Au vu du spectre de ses indications potentielles l’ustekinumab pourrait apporter une option séduisante dans la prise en charge des patients ayant l’association d’un lupus à un psoriasis ou à une maladie de Crohn.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Lupus, Psoriasis, Ustékinumab
Plan
☆ | Les illustrations et tableaux liés aux abstracts sont disponibles à l’adresse suivante : https://doi.org/10.1016/j.annder.2018.09.319. |
Vol 145 - N° 12S
P. S215-S216 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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