Connaissances, attitudes et pratiques des accompagnants des malades tuberculeux suivis au service de pneumologie du CHU de Conakry - 29/12/18
Résumé |
Introduction |
La tuberculose constitue la première cause d’hospitalisation en Pneumologie à Conakry. Les malades hospitalisés souvent accompagnés des membres de la famille qui la plupart du temps assurent le rôle d’aide-soignant. Cette étude avait pour objectif d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques sur la TB des accompagnants des malades tuberculeux pris en charge au service de pneumologie du CHU de Conakry.
Méthodes |
Il s’agissait d’une étude transversale descriptive réalisée du 13 juin au 13 septembre 2017, au service de pneumologie du CHU de Conakry. Un questionnaire direct était administré à l’ensemble des accompagnants âgés de 15 ans et plus ayant accepté de participer à l’étude. Les résultats de l’enquête ont été analysés par EPI INFO 7,2.
Résultats |
Notre échantillon était composé de 258 accompagnants de malades tuberculeux, avec un sex-ratio de 1,32 (en faveur des hommes) et une moyenne d’âge de 33±7,18 ans. Les accompagnants des malades avaient une connaissance insuffisante sur la TB soit 43,4 %, 41,5 % des patients avaient une bonne connaissance, et 15,1 % une avait une connaissance très insuffisante. La connaissance sur la symptomatologie de la TB (la toux) était bonne chez 77,5 %, le taux de bonnes réponses sur la curabilité de la maladie et sa létalité en l’absence de traitement adéquat était de 97,7 % et 66,7 % ont donné une bonne réponse sur la durée du traitement. Le niveau de connaissances sur la transmission de la tuberculose était bas, ils y avaient par contre des connaissances insuffisantes voir erronée sur les modes de transmission de la TB (manger avec le malade 48,4 %, toucher le malade 5,43 %). L’existence de relation entre TB/VIH (91,4 %). L’existence de certains préjugés comme : la TB est une maladie des males saints, des prostitués et une maladie honteuse ; pourrait être à la base des attitudes et comportements néfastes vis-à-vis des tuberculeux comme (de ne rien faire avec un tuberculeux 65,12 %), de ne pas révéler le diagnostic de son proche malade de TB par peur d’être stigmatisé ou isolé par la communauté.
Conclusion |
L’amélioration de cette insuffisance passe par l’éducation et la sensibilisation de la population à travers le PNLAT pour mettre fin à ce fléau dans notre pays.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Plan
Vol 36 - N° S
P. A261 - janvier 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.