Profil des affections respiratoires des patients hospitalisés dans un hôpital pneumologique d’Afrique subsaharienne - 29/12/18
Résumé |
Introduction |
Les maladies respiratoires regroupent des affections très diverses, d’évolution aiguë ou chronique, difficiles à classer et à évaluer. Avec le tabagisme, l’exposition continue à des niveaux élevés de pollution atmosphérique et le fardeau des maladies respiratoires infectieuses, le nombre de personnes touchées par les maladies respiratoires continuera à augmenter. Le but de ce travail était d’étudier le profil des affections respiratoires des patients hospitalisés à l’hôpital Jamot de Yaoundé.
Méthodes |
Nous avons réalisé une étude prospective transversale et descriptive du 1er février 2018 au 31 mai 2018, portant sur les patients hospitalisés pour affections respiratoires confirmées ou traitées comme telles dans les services de pneumologies de l’hôpital Jamot, Yaoundé. Il s’agissait d’un échantillonnage consécutif et non probabiliste incluant les patients des deux sexes, âgés d’au moins 18 ans. Les patients non consentants étaient exclus. L’enregistrement des données a été faite sur une fiche d’enquête comportant les données sociodémographiques, les antécédents des patients, le diagnostic retenu, et le devenir des patients en cours d’hospitalisation.
Résultats |
La population étudiée était composée de 209 patients, dont 57,42 % d’hommes et 42,58 % de femmes ; soit un sex-ratio de 1,34. D’après le test de proportion il n’y avait pas de différence statistiquement significative entre les sexes (p=0,05). L’âge moyen était de 48,59±18,46 ans et les extrêmes de 18 et 91 ans. La tranche d’âge la plus représentée était celle de 35–44 ans. Les antécédents personnels les plus fréquent étaient la consommation d’alcool (65,55 %) et l’infection au VIH (45,87 %). Les infections respiratoires (86,60 %), étaient la tuberculose (47,36 %), les pneumonies aiguës communautaires (28,23 %), les infections pleurales non tuberculeuses (7,18 %), les surinfections des séquelles de tuberculose (2,87 %) et les pneumonies nosocomiales (0,96 %). Les pathologies non infectieuses (13,40 %), étaient les néoplasies (7,18 %), les exacerbations d’asthme (2,87 %), et de bronchopneumopathie chronique obstructive (1,91 %), les dilatations des bronches (0,96 %) et l’embolie pulmonaire (0,47 %). L’évolution était favorable à 66,98 %, avec une mortalité de 19,61 %, 2,39 % ont été référé dans des services d’oncologie et 11,00 % sont sortis contre avis médicale pour des raisons financières.
Conclusion |
Les affections respiratoires des patients hospitalisés sont dominées par les pathologies infectieuses.
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Vol 36 - N° S
P. A132-A133 - janvier 2019 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.