Nouvelles approches vaccinales en cancérologie - 29/12/18
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Résumé |
Le concept de vaccination antitumorale repose sur la mise en place d’une réponse immunitaire spécifique, dirigée contre des antigènes présentés par la tumeur, et capable de contrôler et détruire les cellules tumorales exprimant ces antigènes. Les premières générations de vaccins antitumoraux ont en général été associées à des résultats cliniques assez décevants. Le changement de paradigme amené par les inhibiteurs de checkpoints de type anti-Programmed Cell-Death 1 (PD-1/Programmed Death-Ligand 1 (PD-L1) et la démonstration du rôle clé joué dans la réponse T antitumorale par les néoantigènes associés aux mutations somatiques spécifiques de la tumeur ont permis de remettre en avant le concept de vaccination antitumorale. Cette nouvelle génération de vaccins repose donc sur l’utilisation de néoantigènes mutés propres à chaque tumeur (approche personnalisée). Les modèles précliniques ont montré que ces néoantigènes permettaient de générer des réponses T antitumorales efficaces, en lien avec l’absence de sélection thymique des clones T réactifs. Plusieurs études cliniques sont actuellement en cours, avec des premiers résultats prometteurs. La démonstration clinique d’un effet antitumoral reste néanmoins à réaliser. D’autre part, l’optimisation du processus de sélection de ces néoantigènes apparaît comme un enjeu majeur. À terme, la vaccination pourrait soit renforcer la réponse aux anti-PD-1/PD-L1, soit permettre d’induire une réponse T antitumorale dans les tumeurs immunologiquement « froides ». Enfin, la vaccination pourrait avoir un positionnement privilégié en adjuvant pour permettre le contrôle au long cours de la maladie résiduelle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
The new vaccine approaches in oncology |
The concept of cancer vaccine relies on the induction of an adaptive immune response against antigens presented by tumor cells, in order to allow a long-term control of the tumor. First generations of cancer vaccines have been associated with relatively disappointing clinical results. The therapeutic breakthrough provided by the immune checkpoint inhibitors targeting PD-1/PD-L1, and the demonstration of the key role played by mutation-associated neoantigens in anti-tumor T cell response, have led to a renaissance of cancer vaccination. This next generation of cancer vaccines is thus based on the use of mutated neoantigens specific to each tumor (personalized approach). Preclinical results have shown that these neoantigens are able to induce potent antitumor immune responses, explained by the absence of thymic selection against the reactive T cells. Several clinical trials are ongoing, with promising preliminary results. Nevertheless, the demonstration of an anti-tumor effect remains to be done in the clinic. The optimization of neoantigen selection process is still a major challenge. Finally, cancer vaccines may either reinforce the activity of anti-PD-1/PD-L1, by increasing the number of effector T cells in the tumor, or induce an adaptive T cell response in non-T cell infiltrated “cold tumors”. Vaccination may also have a strong interest in an adjuvant setting to allow a long-term control of the residual disease.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Vaccin, Néoantigènes, Checkpoints, Adjuvant
Keywords : Vaccine, Neoantigens, Checkpoints, Adjuvant
Plan
Cet article fait partie du numéro supplément Nouvelles perspectives dans l’immunothérapie des cancers réalisé avec le soutien institutionnel des partenaires AstraZeneca, Bristol-Myers Squibb, Roche. |
Vol 105 - N° S1
P. S113-S120 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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