Le traitement des CBNPC de stades avancés (sans addiction oncogénique), reposant de longue date principalement sur la chimiothérapie, a vécu depuis peu une révolution avec la démonstration de l’efficacité de l’immunothérapie anti-tumorale chez ces patients d’abord au-delà de la première ligne de traitement puis plus récemment dès cette première ligne. Le raz-de-marée des anti-PD-1 et anti-PD-LI basés sur de nombreux essais de phase II ou III dans le CBNPC est en train de bouleverser notre prise en charge de nos patients dès la première ligne, avec la proposition d’algorithmes de traitement assez complexes. Les données principales de ces essais récents sont ici présentées, fournissant un début de rationnel pour ces algorithmes. Cependant de nombreuses questions restent en suspens (choix des meilleurs candidats, durée de traitement...), auxquelles nous devrons répondre aidés en partie par les multiples essais en cours, avant de pouvoir valider pour la routine ces nouvelles prises en charge des CBNPC de stades avancés, sans addiction oncogénique.

The treatment of advanced stage non small cell lung cancers (NSCLC) without oncogenic addiction, relying for a long time mainly on chemotherapy, benefited recently from a real revolution with the demonstration of the efficacy of anti-tumor immunotherapy first in patients beyond front line treatment then in first line therapy. The tsunami of anti-PD-1 and anti-PD-LI antibodies, based on results from many phase II or III clinical trials in NSCLC, is deeply transforming the management of our patients in all treatment lines with the proposal of quite complex algorithms. Main data of these recent trials are summarized here, providing the beginning of a rationale for such algorithms. However many questions are still unanswered (selection of the best candidates, duration of treatment...). Answers might come from the numerous ongoing trials before to be able to validate in routine this new management of first line, advanced stage NSCLC patients without oncogenic addiction.