Effets de la dépose des attaches orthodontiques sur la topographie et la rugosité de surface des restaurations en composite - 27/11/18
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Résumé |
Introduction |
Pour augmenter la force d’adhérence des attaches orthodontiques sur les restaurations en composite, celles-ci sont en général dépolies au préalable. Ce traitement de surface ainsi que la dépose ultérieure des attaches peuvent être préjudiciables à la qualité de la surface de la restauration, la rendant moins lisse et pouvant donner lieu à des problèmes cliniques et esthétiques. Cette étude a été menée afin d’évaluer ce phénomène n’ayant jusqu’à présent jamais été analysé.
Méthodes |
Soixante-dix prémolaires humaines intactes ont été obtenues et obturées avec du composite. Elles ont été divisées en trois groupes de manière aléatoire : témoin (n=10), traitements de surface avant collage d’une attache (meulage, sablage, total n=40) et traitements visant à dépolir la surface sans collage consécutif d’une attache (meulage, sablage, total n=20). Les 40 spécimens sur lesquels des attaches ont été collées ont été subdivisés en 2 sous-groupes, avec et sans polissage après dépose des attaches (chaque groupe n=10). Après avoir soumis les composites à un protocole de vieillissement artificiel en deux étapes et aux traitements de surface susmentionnés, leur topographie de surface a été évaluée sous stéréomicroscopie (80x), microscope électronique à balayage (500× et 1000×, en utilisant l’index de Zachrisson-Arthun), et par profilométrie. Les paramètres de profilométrie et l’index de Zachrisson-Arthun ont été statistiquement comparés entre les différents groupes (α=0,05, 0,005).
Résultats |
D’après le test de Kruskal-Wallis, tous les paramètres de profilométrie ou l’index de Zachrisson et Arthun étaient significativement différents entre le groupe témoin et les groupes comportant la dépose des attaches (p ≤ 0,001). L’Anova à trois facteurs a montré que la dépose des attaches, le polissage après dépose, et les traitements de surface avant collage avaient un impact significatif sur Ra (moyenne de la rugosité globale de surface), et Rz (moyenne de la rugosité maximale mesurée de pic à creux) (p ≤ 0,05). L’analyse post hoc de Tukey a montré que les méthodes de meulage et de sablage n’étaient pas significativement différentes (p ≤ 0,05).
Conclusion |
Une surface composite voit sa rugosité augmenter après meulage ou sablage avant collage des attaches, tandis qu’un polissage ramène sa topographie à un état presque similaire à celui du témoin.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Rugosité de surface, Restauration au composite, Dépose des attaches, Traitements de surface, Profilométrie
Plan
Vol 16 - N° 4
P. 623-637 - décembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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