Le sondage urinaire peropératoire systématique au cours de la tumorectomie rénale robot-assistée est-il encore indispensable à l’ère de la réhabilitation améliorée après chirurgie (raac) ? - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
L’objectif de notre étude est d’évaluer l’intérêt et la sécurité de l’absence de sondage urinaire pour les chirurgies de tumorectomie rénale par voie robot-assistée (rapn) dans le cadre d’un protocole réhabilitation améliorée après chirurgie (raac).
Méthodes |
Il s’agit d’une étude monocentrique et comparative non randomisée. Tous les patients opérés consécutivement d’une rapn en raac entre février 2015 et décembre 2017 ont été inclus dans l’étude. La cohorte a été divisée en deux groupes : le groupe de patients non sondés (ns) et le groupe contrôle avec sonde urinaire (s) en peropératoire. Nous avons comparé entre les deux groupes : le taux de rétentions aigues urinaires postopératoires (rau), le taux d’infections urinaires postopératoires (iu), la durée d’hospitalisation ainsi que les complications dans les 30jours suivant la chirurgie.
Résultats |
Au total, 145 patients ont été inclus dans le protocole raac pour rapn (49 groupe ns versus 96 groupe s). Il n’y avait pas de différence significative entre le groupe ns et le groupe s en termes d’incidence de rau (6,1 versus 3,1 % respectivement ; p=0,393) ; d’infections urinaires (2 versus 3,1 % ; p=0,707) ; de complications postopératoires (18,4 versus 14,6 % ; p=0,445). La durée d’hospitalisation moyenne était plus courte dans le groupe ns (2,16 versus 2,56jours ; p=0,058). Onze (7,6 %) patients ont dû être réhospitalisés dans les 30jours postopératoires : [8 (8,3 %) du groupe s versus 3 (6,1 %) du groupe ns ; p=0,636]. La durée moyenne d’hospitalisation totale (incluant les jours de réhospitalisation) était inférieure dans le groupe ns (2,27 versus 3,4jours ; p<0,001) (Tableau 1, Tableau 2, Tableau 3).
Conclusion |
Notre étude remet en cause le caractère systématique du sondage urinaire pour les rapn. L’absence de sondage vésical ne semble pas augmenter l’incidence des rétentions aiguës d’urines postopératoires et la sonde urinaire pourrait être réservée uniquement pour des populations ciblées à risque.
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Vol 28 - N° 13
P. 730-731 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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