Résultats oncologiques des tumeurs kystiques du rein comparées aux tumeurs solides : étude multicentrique - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
Les tumeurs kystiques sont une entité spécifique, qui semblent souvent moins agressives que les tumeurs solides. Néanmoins, peu d’études ont évalué spécifiquement les résultats oncologiques. L’objectif de notre étude était de comparer les résultats oncologiques de la néphrectomie partielle pour tumeurs kystiques à ceux des tumeurs solides.
Méthodes |
Les néphrectomies partielles de 8 centres européens ont été analysées rétrospectivement. Les tumeurs étaient séparées en tumeurs solides ou kystiques selon l’imagerie préopératoire. Les caractéristiques préopératoires des patients et des tumeurs (taille tumorale, Renal score) étaient collectées. Les données anatomopathologiques (TNM, grade de Furhman, présence de marges) étaient elles aussi collectées. L’analyse des résultats oncologiques portait sur la survie spécifique et la survie sans récidive. Les courbes de survie étaient comparées selon la méthode de Kaplan–Meier. Les caractéristiques des patients et les résultats anatomopathologiques ont également été comparés par des analyses de variance (Anova) et des tests du Chi2.
Résultats |
Sept cent soixante-trois patients ont été inclus dans l’analyse. Parmi eux, 502 présentaient une tumeur solide et 262 une tumeur kystique. Les caractéristiques des patients étaient similaires exceptées pour le score asa (p<0,006). Les tumeurs kystiques étaient plus grandes (40 vs. 35mm ; p<0,001) avec un rénal plus important (7,2 vs. 6,4 ; p<0,001) comparativement aux tumeurs solides (Tableau 1). Les résultats anatomopathologiques étaient similaires entre les deux groupes. La durée moyenne de suivi était de 30 mois. À 5 ans, la survie sans récidive était supérieure dans le groupe tumeur kystiques (94,9 vs. 84,7 % ; p=0,04) (Fig. 1). En revanche, il n’y avait pas de différence sur la survie spécifique (99,4 vs. 98,6 % ; p=0,32).
Conclusion |
Dans cette étude, les résultats oncologiques des tumeurs kystiques montraient une meilleure survie sans récidive que pour les solides. Ces résultats confirment les récentes publications suggérant que les tumeurs kystiques ont probablement un caractère moins agressif que les tumeurs solides. Ces résultats doivent permettre de suggérer la possibilité de la surveillance active chez des patients sélectionnés porteur d’une tumeur kystique.
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Vol 28 - N° 13
P. 723-724 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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