Évaluation des connaissances en anatomie urogénitale des urologues en formation - 04/11/18
Résumé |
Objectifs |
Évaluer les les connaissances de l’anatomie de l’appareil urogénital des urologues de formation (internes et chef de clinique).
Méthodes |
Un questionnaire de 10qcm chronométré issu des évaluations des dfgsm3 a été envoyé via la mailing list de l’AFUf aux urologues en formation. En complément des questions d’anatomie un questionnaire renseignait sur l’âge, le sexe, le niveau de formation, l’appartenance à un laboratoire d’anatomie, la satisfaction quant à la formation en anatomie et la volonté d’avoir plus de cours sur ce sujet. Un qcm correspondait à 2 points. Une erreur équivalait à un 0 au qcm. Les résultats des internes et cca étaient comparés aux résultats des dfgsm3.
Résultats |
Le nombre de réponses était de 110 sur 501 au niveau de l’analyse préalable (22 %). La moyenne d’âge de la population répondeuse était de 27,5 ans. Les hommes étaient plus représentés que les femmes (76 contre 27). La proportion d’interne était de 74 contre 27 chefs. La notation chez les urologues toutes années confondues était de 2,5 sur 20 [IC à 95 % (2,12–2,88)] contre 11,4 sur 20 [IC à 95 % (10,9–11,9)] chez les 133 étudiants de dfgsm3. Les analyses en sous-groupe ne montrent pas de supériorité significative chez les chefs de clinique en comparaison aux internes [1,4 (IC à 95 % (0,9–1,8)] contre 1,2 [IC à 95 % (0,9–1,4)] respectivement). La volonté d’une formation plus poussée en anatomie est d’ailleurs largement répandue chez les urologues répondeurs (87 %).
Conclusion |
Les analyses préalables permettent de conclure que les urologues ont de moins bonnes connaissances en anatomie urogénitale que les étudiants de dfgsm3. Ceci est corrélé au sentiment que la formation en anatomie est insuffisante au cours du cursus et la volonté de recevoir une formation plus poussé en anatomie.
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Vol 28 - N° 13
P. 676 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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