Mutations des gènes impliqués dans la réparation de l’ADN et leur valeur prédictive de réponse à la chimiothérapie néoadjuvante dans la prise en charge des patients ayant une tumeur de vessie infiltrant le muscle - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
Il persiste un besoin majeur de biomarqueurs prédictifs de réponse à un traitement par chimiothérapie néoadjuvante (cna) pour les tumeurs de vessie infiltrant le muscle (tvim) afin procéder à une chirurgie immédiate chez les patients non répondeurs. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’impact des mutations des gènes impliqués dans la réparation de l’adn (gra) dans une cohorte multicentrique.
Méthodes |
Un séquençage de l’exome entier a été réalisé sur des échantillons de résection transurétrale de la vessie (rtuv) avant la chimiothérapie néoadjuvante chez les patients ayant une tvim. Toute mutation de rb1, atm, ercc2 ou fancc avec un impact fonctionnel prédit comme délétère (non sens, décalage du cadre ou affectant un site d’épissage et certaines mutations faux-sens après révision manuelle) était retenue. La réponse à la chimiothérapie néoadjuvante a été définie comme l’absence de tvim sur la pièce de cystectomie. La survie globale (sg) a été analysée par l’estimation de Kaplan–Meier. Une régression logistique a été réalisée pour estimer l’impact sur la réponse pathologique.
Résultats |
Nous avons inclus 109 patients avec tvim traités par chimiothérapie néoadjuvante suivi d’une cystectomie avec un suivi médian de 2,7 ans [0,86–4,45]. Trente-six (33 %) patients ont une mutation des gra. La survie globale à 3 ans était de 84,2 % [ic 95 % 72,4–98] pour les patients avec une mutation des gra et 52,5 % [95 % 41,8–66] pour les patients sans mutations (p=0,0023). Hr de la mutation des gra est de 0,30 (p=0,004). De plus, la présence de la mutation des gra était corrélée à une réponse histologique (or 5,6, p<0,001). Dans la cohorte de tcga (traitement chirurgical seul, n=392), avoir une mutation d’un des gènes impliqués dans la réparation de l’ADN n’a pas d’impact sur la survie (p=0,71) (Figure 1, Figure 2, Figure 3).
Conclusion |
Avoir une mutation dans les gènes impliqués dans la réparation de l’ADN (ercc2, fancc, rb1 et atm) est associée à une meilleure survie globale ainsi qu’à une meilleure réponse histologique pour les patients traités pour une tvim par chimiothérapie néoadjuvante suivi de cystectomie radicale.
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Vol 28 - N° 13
P. 668-669 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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