Traitement des prolapsus urogénitaux par prothèse transvaginale à 6 bras de faible grammage : étude monocentrique rétrospective d’une série de 311 patientes - 04/11/18
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Résumé |
Objectifs |
Évaluer les résultats anatomiques, fonctionnels et les complications de la cure de prolapsus antérieur ou moyen par voie vaginale antérieure avec mise en place d’une prothèse inter vésicovaginale à 6 bras de faible grammage.
Méthodes |
Inclusion dans une étude rétrospective monocentrique des patientes présentant une cystocèle de stade II minimum et/ou une hystéroptose de stade II minimum ayant été opérées entre 2008 et 2017. Il a été recueilli leurs antécédents chirurgicaux, les chirurgies concomitantes réalisées, l’examen clinique et les résultats au Questionnaire Urinary Symptom profile en pré-, postopératoire et lors de la dernière consultation, ainsi que les complications per- et postopératoires.
Résultats |
Trois cent onze patientes ont été suivies avec une médiane de 33 mois. Quatre-vingt-treize pour cent présentaient une cystocèle de stade≥III, 26 % une hystéroptose de stade≥III. En postopératoire, il a été recensé 9 (2,9 %) récidives de cystocèle asymptomatiques, 11 (3,5 %) récidives d’hystéroptose, dont 5 étaient asymptomatiques et 6 (1,9 %) ont été réopérées. Le confort vaginal était significativement amélioré(p<0,001). Il y a eu 2 (0,6 %) dyspareunies de novo parmi les patientes sexuellement active en préopératoire. Cent quatre (33 %) patientes présentaient une incontinence urinaire d’effort (sui) en préopératoire, 45,2 % d’entre elles ont été guéries par la chirurgie. On note 62 (30 %) sui de novo. La dysurie et l’hyperactivité vésicale ont été significativement améliorées sur l’ensemble des stades de sévérité (p<0,0001). Les complications ont été marquées par 23 (7,4 %) hématomes, 2 (0,6 %) plaies vésicales, 4 (1,3 %) expositions de prothèse, 2 (0,6 %) rétractions et 2 (0,6 %) douleurs chroniques (Fig. 1, Tableau 1, Tableau 2).
Conclusion |
La cure de prolapsus antérieur et/ou moyen par voie vaginale antérieure avec mise en place d’une prothèse intervésicovaginale à 6 bras de faible grammage est une technique efficace sur le long terme avec une morbidité acceptable. Il est préférable de ne pas réaliser dans le même temps opératoire la cure d’une incontinence urinaire d’effort.
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Vol 28 - N° 13
P. 641-642 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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