Place du LASER au CO2 pour le traitement des symptômes vaginaux du syndrome génito-urinaire de la ménopause - 02/11/18
CO2 LASER for the treatment of vaginal symptoms of genitourinary syndrome of menopause
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Résumé |
La carence estrogénique associée à la ménopause entraîne des modifications cellulaires, histologiques, anatomiques et fonctionnelles de la sphère génito-urinaire. L’ensemble des symptômes secondaires à ces modifications est regroupé sous le terme de syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) et sont responsables d’une altération significative de la qualité de vie chez les femmes ménopausées symptomatiques. La prise en charge du SGUM représente à ce titre un enjeu de santé publique. Des traitements hormonaux par voie systémique ou locale sont fréquemment proposés, ainsi que des traitements non hormonaux. L’existence de contre-indications aux traitements hormonaux et les contraintes d’utilisation des traitements locaux nous conduisent à proposer d’autres options thérapeutiques. Le LASER au CO2 fait désormais parti de l’arsenal thérapeutique des symptômes du SGUM et plus particulièrement de la sécheresse vaginale. Cette technique suscite un intérêt grandissant, en particulier pour les femmes présentant une contre-indication aux traitements hormonaux, car elle constitue une alternative efficace, avec une longue durée d’action et très peu d’effets indésirables rapportés à court comme à long terme. Les données actuelles suggèrent que cet outil pourrait apporter un bénéfice en termes de qualité de vie à de nombreuses patientes avec une exposition minime aux effets secondaires, sous réserve d’un strict respect de ses indications et des protocoles de mise en œuvre. Des données cliniques fondées sur des essais thérapeutiques de haut niveau de preuve restent néanmoins absolument nécessaires, pour que ce traitement soit validé et recommandé par les professionnels de santé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Genitourinary syndrome of menopause (GSM) brings together a collection of signs including vaginal dryness, burning sensation and itching discomfort as well as deterioration of sexual health, dysuria, urgenturia and repeated urinary infections and may be responsible for a significant impairment of quality of life in symptomatic postmenopausal women. The management of GSM therefore represents a public health issue. Systemic or local hormonal treatments are frequently offered, as well as non-hormonal treatments. The existence of contraindications to hormonal treatments and the constraints of using local treatments lead us to propose other therapeutic options. CO2 LASER is now part of the therapeutic arsenal for the treatment of vaginal dryness in the context of GSM. There is a growing interest in this technique, especially for women who have a contraindication to hormonal therapy, as it is a globally effective, long-acting alternative with very little adverse effect. Current evidence suggests that this tool could provide a quality of life benefit to many patients with minimal side effect exposure, if used in the respect of its indications and implementation protocols. However, clinical data based on high-level therapeutic trials remain absolutely essential for this treatment to be validated and recommended by health professionals.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Atrophie vulvo-vaginale, Syndrome génito-urinaire de la ménopause, Hormonothérapie systémique, Estrogènes locaux, Laser fractionné au CO2
Keywords : Vulvo-vaginal atrophy, Genitourinary syndrome of menopause, Systemic hormonotherapy, Local estrogens, Fractional CO2 laser therapy
Plan
Vol 46 - N° 10-11
P. 729-734 - novembre 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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